AGREGATION
INTERNE DE SCIENCES DE LA TERRE ET DE L'UNIVERS
Epreuves orales d'admission
Consignes essentielles et exemples
de sujets
Benoit
Urgelli
last update : 31 mars, 2011
Avertissement
Les commentaires ci-dessous n'engagent
que son auteur. Ils ne doivent pas être interprétés
de manière normative.
Exigence
d'un haut niveau scientifique :
[...] Les connaissances scientifiques des candidats doivent
impérativement être renforcées et permettre
une interrogation au niveau de la classe
préparatoire BCPST, référence indiquée
dans le programme du concours. Il apparaît que c’est
trop rarement le cas, à l’oral en particulier [...].
Exigence
d'une réflexion personnelle : [...] A chacun
donc de faire ses choix, de les justifier et de les assumer. [...]
Le manque d’individualisation de la pensée, de créativité
est regrettable en soi. Mais avec l’arrivée de nouveaux
programmes de lycée, accompagnés d’instructions
laissant une plus grande part de choix et d’autonomie aux
professeurs, ce manque d’initiative devient une faiblesse
qui nuit à l’efficacité de la pratique professionnelle
[...] On espère seulement plus de rigueur, une adéquation
réelle entre les questions posées et leur traitement
au service des problématiques abordées. Il faudra
mieux savoir s’interroger et proposer des démarches
construites en fonction des questions spécifiquement posées.
Exigence
de rigueur dans l'articulation entre les enseignements et les
objectifs éducatifs (éducation scientifique citoyenne)
: [...] la composante éducative de la discipline ne
peut plus être négligée, voire ignorée
; or on constate souvent que cette dimension reste très
marginale dans l’esprit des candidats [...]. Le rapport
à la science, la contribution réelle de la discipline
à la formation des citoyens doit être robuste. La
plus value apportée par les enseignements doit être
claire [...] |
[...]
Le candidat aura à adopter alternativement l’attitude
du professeur dans la classe, du candidat
qui argumente et explique ses choix et de l'élève
qui réalise les activités [...]. [ndr : je préciserais
volontiers du médiateur et philosophe des sciences...].
Evaluation
scientifique : [...] porte sur les connaissances (notions
scientifiques, techniques et méthodes) et la culture scientifique
du candidat [...]. Le domaine d’évaluation
porte jusqu’au niveau post-baccalauréat, le programme
du concours de l'agrégation interne incluant celui des classes
préparatoires BCPST [...].
le passage des objets ou des phénomènes aux faits
constatés, à leur interprétation et aux modèles
explicatifs pourra être établi et discuté.
La connaissance et la maîtrise des méthodes
et des techniques classiquement rencontrées en lycée
sont attendues, avec une réflexion du candidat sur leurs
domaines d’application et leurs limites. Lorsqu’une
manipulation a échoué, les causes de l’échec
seront analysées et des solutions proposées (appel
à un document de substitution par exemple). [...]
Divers modes d’approche sont donc à mettre en œuvre
: observation à différentes échelles, réalisation
d'expériences, argumentation et recherche de causes, raisonnement
par analogie, modélisation, réflexion critique sur
les méthodes et les résultats, distinction
entre corrélation et relation de causalité,…
[...]
Le
déroulement stéréotypé d’une démarche
scientifique artificielle ou une vision naïve de la
science sont à éviter (formulation artificielle
d’hypothèses, extrapolation de résultats,…).
Une diversité de [...]
supports sera exploitée : échantillons
biologiques et géologiques, observations du réel dans
toutes ses dimensions comme, par exemple, celle de cartes géologiques
ou celles du parc du lycée. L’appel aux ressources
locales et diverses de la région du candidat peut être
utile : nappe phréatique, sortie et carte géologique…[...]
trop souvent [...] dégager une notion, à
partir d’un seul exemple, peut conduire à
une généralisation pour le moins abusive.
La pertinence de la mise en œuvre des expérimentations,
la rigueur de leur protocole et la probité intellectuelle
de leur exploitation seront mises en relief, puisqu'elles
seules garantissent la valeur des résultats obtenus.
Evaluation
pédagogique
: [...] L’entretien peut également inclure une
réflexion plus large sur les objectifs du programme de la
classe concernée et, au-delà, sur ceux de la discipline
au collège et au lycée tant au niveau pédagogique
qu’éducatif (éducation à la santé,
au développement durable, à l’orientation…).
Une ouverture sur les autres enseignements mais aussi sur la mission
globale fixée aux enseignants est fréquente [...] |
Présentation
de pratiques de classe

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Exposé
de leçon

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- Commentaires
personnelles sur quelques sujets
Les
ophiolites et la lithosphère océanique - Pratiques
de classe de Première S et Terminale S

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Reconstitution de la paléogéographie téthysienne
et ophiolites, d'après les données métamorphiques,
à l'issue d'une école de terrain Première
S (Urgelli, 2008, d'après discussions Pierre Thomas
et Stéphane Schwartz, Société géologique
de France, 1990).
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Références
bibliographiques :
- Collectif
(Encyclopedia Universalis, 1998). Ophiolites. Dictionnaire
des sciences de la Terre, Whitechurch H., Ernewein M, p. 594-606.
- Collectif
(Pour
La Science, 2010). La
Terre à ciel ouvert.
Dossier n°67, avril-juin 2010, Belin éd.
- Caron J.-M.,
coll. (1995). Comprendre et enseigner la planète
Terre. Ophrys GAP éd.
- Foucault
A., Raoult J. F. (1988 et 2005). Dictionnaire de Géologie.
Masson éd.
- Lagabrielle
Y. (2005). Le visage sous-marin de la Terre : Eléments
de géologie océanique. CCGM.
- Nicolas
A. (1990). Les montagnes sous la mer. BRGM éd.
- Nicollet
C. (2010). Métamorphisme et géodynamique.
Dunod éd.
Ressources
en ligne pour l'enseignement scientifique (site Planet-Terre)
:
- Le
massif du Chenaillet est-il une ophiolite ordinaire ? Stéphane
Schwartz et Benoît Urgelli, mars 2001.
- Datation
Sm-Nd des gabbros du Chenaillet. Renaud Caby et Benoît
Urgelli, septembre 2003.
- La
géochronologie absolue : cas de la méthode Rb-Sr.
Danielle Briot et Benoît Urgelli, novembre 2003.
- La
bordure d'un pillow-lava en lame mince. Hervé Bertrand,
Pierre Thomas et Benoît Urgelli, décembre 2001
- TP
- Cristallisation du soufre et formation de pillow lava.
Pierre Thomas et Benoît Urgelli, mai 2001.
-
- TP
- Changements de phases du soufre, analogie avec le métamorphisme.
Pierre Thomas et Benoît Urgelli, février 2001
-
-
-
- La
diversité des ophiolites. Christian Nicollet et Benoît
Urgelli, mars 2001
- L'Ophiolite
d'Oman - une galerie de photos. Benoît Urgelli, janvier
2001
- Comment
le complexe filonien se met-il en place dans les ophiolites
? Benoît Urgelli, octobre 2001.
- Comment
présenter les péridotites ? Pierre Thomas
et Florence Kalfoun, novembre 2003.
Références
cartographiques :
Quelques
questions actuelles de recherche (non exhaustives, établies
en collaboration avec Stéphane
Schwartz) :
mécanisme d'océanisation, maturation de la lithosphère,
reconstitution paléogéographique, dynamique de subduction
et obduction.
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Fig.
6. The maps show the present-day distribution of the units
in the Alps and their interpreted position in the ancient
Alpine Tethys ocean. (Ca: Central Alps; Ch: Chenaillet;
Ge: Gets; L: Lanzo; Ma: Malenco; MV: Monviso; Pl: Platta;
Ta: Tasna; Tot: Totalp; ZS; Zermatt-Saas).
Fig.
6. Compiled age determinations of mafic rocks from the Piemont-Ligurian
ocean. U–Pb on zircons: black bars, Ar–Ar on
amphiboles: grey bars, Sm–Nd mineral
isochrones: white bars.
Data
sources : Ohnenstetter et al. (1981), Peters and Stettler
(1987), Borsi et al. (1996), Bill et al. (1997), Rampone
et al. (1998), Rubatto et al. (1998), Costa and Caby (2001),
Lombardo et al. (2002), Schaltegger et al., (2002), Rubatto
and Hermann (2003), Rubatto and Scambelluri (2003), Stucki
et al. (2003), Rampone (2004), Tribuzio et al. (2004), Liati
et al. (2005),Manatschal et al. (2006), Kaczmarek et al.
(2008), Rubatto et al. (2008), and Villa, personal communication.
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Fig.
8. Lithologies and deformation structures in an ocean–continent
transition (OCT) as seen in the Tasna and Chenaillet units.
Sections A, B and C show vertical sections across the
most distal margin, the exhumed mantle and a more developed
oceanic domain [...].
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Fig.
8. Schéma interprétatif de l’évolution
tardive d’une marge continentale peu magmatique (entre
les étapes 0 et 1 de la Fig. 7). La base de la lithosphère
ductile est supposée correspondre à un isotherme
[...]. Points noirs : imprégnations magmatiques et
gabbros dans le manteau lithosphérique. Les configurations
(a) et (b) pourraient se succéder, ou coexister le
long d’une même marge, formant une segmentation
associée à l’apport magmatique. En
(a) la divergence des plaques est distribuée
sur un large domaine. Du magma est piégé en
profondeur et cristallise en dégageant de la chaleur
qui maintient la température du manteau infiltré
juste sous la température du solidus des magmas.La
conduction de cette chaleur amincit la lithosphère
fragile sus-jacente. Cette étape de piégeage
profond de magma conduit donc à une érosion
thermique de la lithosphère et pourrait expliquer
le maintien de topographies peu profondes, malgré
un fort amincissement crustal. En (b),
la divergence est localisée sur une faille qui conduit
à l’exhumation du manteau. Cette étape
devrait correspondre à une subsidence, car la croûte
composée demanteau serpentinisé et de rochesmagmatiques
est plusmince que la croûte continentale amincie de
(a) et parce que la déformation localisée
peut entretenir une perméabilité dans la lithosphère
supérieure et donc favoriser le refroidissement hydrothermal.
Ce refroidissement devrait être maximal si les magmas
ne sont plus piégés en profondeur, mais mis
en place dans le domaine à forte perméabilité
qui est refroidi par l’hydrothermalisme. |
-
Deschamps,
F., Guillot, S., Godard, M., Andreani, M. and Hattori, K.
(2011). Serpentinites
act as sponges for fluid-mobile elements in abyssal and subduction
zone environments. Terra Nova, vol. 00, p. 1-8.
|
Fig.
4 Sketch illustrating the two-step serpentinization of abyssal
peridotites. The ?rst serpentinization takes place at or
close to a slow-spreading ridge, whereas the second serpentinization
is related to (i) bending faults when the slab is subducted
or (ii) mechanical mixing between metasediments and serpentinites
in the subduction channel. In this context, the contribution
of sediments is marked by high As–Sb concentrations
in subducted serpentinites. Thus, serpentinites act as sponges
from the ridge until their dehydration, incorporating great
amounts of fluid-mobile element (FME). They are a temporary
reservoir and can efficiently transfer significant quantities
of FME and a sedimentary geochemical signature from shallow
to great depths in the mantle, down to the antigorite breakdown
isograd. |
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Les
climats : passés, présents, futurs -
Pratiques de classe de Terminale S
Références
bibliographiques :
Références
bibliographiques (hors liste officielle) :
- Bard E.
(2002). Evolution du climat et de l'océan. Leçon
inaugurale du Collège de France. Editions Fayard.
- Bard E.
(2005). L'Homme et le climat, une liaison dangereuse.
Découvertes Gallimard n°482, 128 pp.
- Bard E.
(2006). L'Homme face au climat. Collège de France,
Editions Odile Jacob, 448 pp.
Ressources
en ligne pour l'enseignement scientifique (site Planet-Terre)
:
- Oscillations
océaniques et climat. Sylvain Pichat, Vincent Daniel,
Gilles Delaygue, Tim Osborne, avril 2001.
- Comment
un réchauffement global peut-il induire un refroidissement
local ? Gilles Delaygue, Benoît Urgelli, novembre
2000
- Déficit
énergétique des hautes latitudes.
Vincent Daniel, Jean-Louis Dufresne et Gilles Delaygue, septembre
2001
- Activité
solaire et climat du passé. Edouard Bard, Gilles
Delaygues, Pierre Thomas, Benoît Urgelli, septembre 2003
- Ruddiman
W. (2005).
La révolution néolithique a-t-elle modifié
le climat ? Pour la Science n°330 - avril 2005.
- Quelle
est l'explication du lien entre d18O et température dans
les glaces ? Francis Albarède, Pierre Thomas et B.
Urgelli, mai 2000
- Fractionnement
de l'oxygène dans les nuages ? Gilles Delaygue et
Benoît Urgelli, mars 2001.
- Isotopes
de l'oxygène, paléotempératures et volume
des glaces. G. Delaygue, F. Albarède, P. Thomas et
B.Urgelli, novembre 2001
- La
séquestration géologique du carbone atmosphérique.
Jérôme Gaillardet, juillet 2005
- TD
sur le cycle géologique du carbone. Jérôme
Gaillardet, février 2001.
- TD
Cycle du Carbone : L’Evolution naturelle du CO2 atmosphérique
du milliard au millier d'années.Laurent Bopp, juin
2000.
- Les
variations du taux de CO2 dans l'atmosphère depuis 4,5
milliards d'années. Pierre Thomas et Benoît
Urgelli, novembre 2005.
- Évolution
du Climat : du passé vers le futur. Benoît
Urgelli et Gilles Delaygue, janvier 2003

Figure
6 in Bard (2002) : Schéma en unité logarithmique
présentant les principales causes de changements
du climat ainsi que quelques exemples caractérisitiques
de fluctuations climatiques. En rouge et vert : les forçages
climatiques externes ; en bleu : les réarrangements
internes au système climatique ; en noir les effets
anthropiques (modifié d'après Kutzbach,
1974

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Urgelli, 2005 (modifié d'après Climate Time
Tool, exposition Climat)
(susceptible d'évoluer en fonction des commentaires
critiques).

Urgelli,
2005 (modifié d'après .............)
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Quelques
questions actuelles de recherche (non exhaustives, établies
en collaboration avec Gilles
Delaygue) :
variabilité climatique, modélisation, variation
climatique de l'anthropocène, temps caractéristiques
des évolutions climatiques
Encart RT.5. Phénomènes climatiques
extrêmes, page 36.
|
Variabilité
climatique : variations des paramètres météorologiques
autour de leur moyenne, avec une fréquence qui
diminue avec la distance à cette moyenne
(= largeur de la courbe de fréquence).
Variation climatique : changement
forcé de la moyenne (décalage de la distribution).
Ce décalage affecte aussi la variabilité
en valeur absolue (température min-max).
|
Figure RT.28,
page 75.
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Probabilités
relatives de réchauffement mondial moyen
Les
modèles prédisent une augmentation de cette
variabilité (augmentation de largeur de la courbe
et de la fréquence des événements
extrêmes).
Variations
de température projetées pour le début
(2020-2029) et la fin du XXIe siècle (2090-2099),
sur la base de la période 1980–1999. Les
cartes montrent les projections multi-modèles moyennes
MCGAO (°C) pour les scénarios RSSE B1 (en haut),
A1B (au centre) et A2 (en bas) calculés en moyenne
pour les décennies 2020–2029 (au centre)
et 2090–2099 (à droite). Les courbes de gauche
illustrent les incertitudes correspondantes sous forme
de probabilités relatives de réchauffement
mondial moyen estimé à l’aide de plusieurs
études différentes MCGAO ou MTCI relatives
à ces mêmes périodes [...].
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Figure
1 : d13C and CO2 measured in air trapped in ice from Dome
C, Antarctica. Blue triangles indicate
measurements performed with the cracker (mean of two to
four samples); red circles indicate measurements
with the sublimation method (single measurements or mean
of three adjacent samples). Open symbols indicate outliers.
The error bars represent the t-weighted 1s standard deviations
of the mean.
Grey squares represent CO2 data from Dome
C (mean of six samples [...])..
in
Elsig J. et al. (2009). Stable
isotope constraints on Holocene carbon cycle changes from
an Antarctic ice core. Nature, vol. 461, 24
September 2009, p. 507-510.
Considerable
debate surrounds the source of the apparently ‘anomalous’increase
of atmospheric methane concentrations since the mid-Holocene
(5,000 years ago) compared to previous interglacial periods
as recorded in polar ice core records. Proposed mechanisms
for the rise in methane concentrations relate either to
methane emissions from anthropogenic early rice cultivationor
an increase in natural wetland emissions from tropical or
boreal sources. Here we show that our climate and wetland
simulations of the globalmethane cycle over the last glacial
cycle (the past 130,000 years) recreate the ice core record
and capture the lateHolocene increase inmethane concentrations.
Our
analyses indicate that the late Holocene increase results
fromnatural changes in the Earth’s orbital configuration,
with enhanced emissions in the Southern Hemisphere tropics
linked to precession-induced modification of seasonal precipitation.
Critically, our simulations capture the declining trend
in methane concentrations at the end of the last interglacial
period (115,000–130,000 years ago) that was used to
diagnose the Holocene methane rise as unique. The difference
between the two time periods results from differences in
the size and rate of regional insolation changes and the
lack of glacial inception in the Holocene. Our findings
also suggest that no early agricultural sources are required
to account for the increase in methane concentrations in
the 5,000 years before the industrial era.
in
Singarayer and al. (2011). Late Holocene methane rise caused
by orbitally controlled increase in tropical sources. Nature,
Vol. 470, 3 February 2011, p. 82–85.
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SEANCE
du 09 avril 2011
Lycée du Parc - 69006 Lyon
Pistes
discutées collectivement
Les
végétaux et le dioxygène - Leçon
Lycée
Accroche
: "Faut pas dormir dans une pièce avec des
plantes" ou encore "L'amazonie, poumon
de la Terre"... ben voyons !
Construction
d'un cycle du dioxygène à
différentes échelles de temps de temps et
d'espace !
(ne pas oublier la lithosphère et l'hydrosphère)
Questions
d'oxygénation de l'atmosphère (Lecointre
G (col. 2009). Le guide critique de l'évolution.
Editions Belin, p.507-509)
Indices géologiques de la Great Oxidation Event
à la fin de l'Archéen : oxydation des silicates,
du fer, de l'uranium (voir également
l'oxydation de la surface martienne rouge
et l'origine de l'oxygène (la coloration rouge
de la surface de Mars est liée au rayonnement UV
est responsable de la photolyse partielle de l'eau du sol
martien. L'oxygène ainsi produit est capable d'oxyder
les silicates ferreux).
Les
premiers êtres photosynthétiques (cyanobactéries)
dans cette histoire, les végétaux du cambrien
et la composition atmosphèrique en CO2.
(voir Pour la science sur l'atmosphère)
Discuter ici de ce qu'on entend par végétal
(référence à la classification phylogénique
bactérie, archées et eucaryotes)
Distinguer
les différentes formes de rayonnement solaire
(UV, visible, IR,...), les actions sur l'O2 et sur les végétaux
(spectre d'absorption et d'action)
Principe
de fonctionnement de
l'électrode à dioxygène (fiche Sordalab).
Equation d'oxydoréduction, photo-oxydation de l'eau
et énergie lumineuse.
Photorespiration
: activité de la rubisco et stratégies adaptatives
(C3/C4/CAM).
La connaissance
de ces phénomènes à l'échelle
moléculaire (séquençage de la rubisco,
photosystème...) ouvre des portes aux développements
de biotechnologies discutables éthiquement.
Remarque
: pour les leçons dans lesquels on peut évoquer
l'évolution du vivant, voir Lecointre
G (col. 2009). Le guide critique de l'évolution.
Editions Belin, p. 162-179
Question sur l'explosion cambrienne : une preuve
de la création ?
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Volcanisme
et séismicité actuels dans le monde (classe
de quatrième)
Entrée
par les risques
naturelles à définir (aléa,
enjeux et vulnérabilité) et qui
suppose de comprendre le phénomène (explication
scientifique), d'essayer de le prévoir (modélisation
scientifique et études historiques de fréquence
du phénomène dans une région donnée
(exemple du retard sismique) mais également
de faire de la prévention en fonction du degré
de risque (appel aux sciences et aux techniques).
Carte
de sismicité mondiale à superposer
à celle du volcanisme actif. Des zones volcaniques
nécessairement sismiques (à microsismiques)
mais des zones sismiques sans volcanisme. Exemple de Stromboli
avec des risques tsunami associés à des risques
volcaniques
Discussion
de la notion d'"actuel".
Notion
de volcan éteint : subjective ou
objective ? Techniques de mesures (physiques et chimiques,
satellitales) et définition de l'activité
volcanique
De périodes d'enregistrement de l'activité
sismique, et de la magnitude pris
en compte. Certaines zones apparaissent asismiques si on
prend en compte les séismes de magnitude inférieure
à 3.
Un
lien entre sismicité et volcanisme : exemple de la
fracturation hydraulique (mécanisme
explicatif). Cette compréhension a des conséquences
sur la prévention des éruptions volcaniques.
Voir les propos Nicolas A. (1990). Les montagnes sous la
mer, Ed. BRGM, p.124-128.
De
même la compréhension du retard sismique dans
le cadre de la dynamique des plaques et de la rhéologie
des roches (seuil de rupture ou glissement le long d'une
fracture préexistante) a des conséquences
sur la prévention des séismes, avec des incertitudes
encore majeures.
Etablissement
de cartes de risques et de mesure de prévention (voir
au Stromboli avec des risques tsunami et des risques
volcaniques)
Pour en savoir plus : sorties avec mon association
sur les volcans actifs Etna et Stromboli.
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