Manuel
scolaire en ligne
ACCOMPAGNEMENT DU PROGRAMME DE SVT
Classe
de SECONDE GENERALE
Année 2010-2011
Dernière
mise à jour : 2 avril, 2012
-
Pratiquer
une démarche scientifique
(observer, questionner, formuler une hypothèse, expérimenter,
raisonner avec rigueur, modéliser).
-
Recenser,
extraire et organiser des informations.
-
Comprendre
le lien entre les phénomènes naturels et le langage
mathématique.
-
Manipuler
et expérimenter.
-
Comprendre
qu’un effet peut avoir plusieurs causes.
-
Exprimer
et exploiter des résultats, à l’écrit,
à l’oral, en utilisant les TIC.
-
Communiquer
dans un langage scientifiquement approprié :
oral,
écrit, graphique, numérique.
-
Percevoir
le lien entre sciences et techniques.
-
Manifester
sens de l’observation, curiosité, esprit critique.
-
Montrer
de l’intérêt pour les progrès scientifiques
et techniques.
-
Être
conscient de sa responsabilité face à l’environnement,
la santé, le monde vivant.
-
Avoir
une bonne maîtrise de son corps.
-
Être
conscient de l’existence d’implications éthiques
de la science.
-
Respecter
les règles de sécurité.
-
Comprendre
la nature provisoire, en devenir, du savoir scientifique.
-
Être
capable d’attitude critique face aux ressources documentaires.
-
Manifester
de l’intérêt pour la vie publique et les
grands enjeux de la société.
-
Savoir
choisir un parcours de formation.
|
Manuel scolaire en ligne
Mis à jour chaque semaine en fonction
de la progression et des questionnements des élèves
du lycée Marcel Sembat (Vénissieux, 2de3 et 2de6)
et
du lycée Fredéric Fays (Villeurbanne, 2de1 et 2de7)
last
up-date :
7 octobre, 2013
BO
spécial n° 4 du 29 avril 2010
: En
italique des extraits : Les sciences de la vie et de la Terre
sont une discipline ouverte sur les grands problèmes de
la société contemporaine. Les nombreuses connexions
avec les objectifs éducatifs transversaux (éducation
à la santé, à l'environnement, etc.) seront
mises en évidence le plus souvent possible.
PROPOSITION
DE PROGRESSION A
DISCUTER !
|
*******************************************************************************************************************************
Thème
1 : Les enjeux planétaires contemporains
Il
s’agit de montrer comment la discipline participe à l’appréhension
rigoureuse de grands problèmes auxquels l’humanité
d’aujourd’hui se trouve confrontée. Au-delà
de la préoccupation citoyenne qui prépare chacun à
l’exercice de ses responsabilités individuelles et collectives,
la perspective utilisée ici conduit aux métiers de la
gestion publique, aux professions en lien avec la dynamique de développement
durable et aux métiers de l’environnement (agronomie, architecture,
gestion des ressources naturelles).
On s’intéresse ici à
certains aspects de la question énergétique ainsi qu’au
défi que représente, en matière de ressources en
sol, le développement d’une agriculture qui répond
aux besoins de l’humanité.
Introduction
: La croissance démographique place l’humanité
face à un enjeu majeur : trouver et exploiter des ressources
(énergie, sol) tout en gérant le patrimoine naturel, mais
également la diversité des dimensions sociales et économiques
des développements humains.
DM
n°1 - Activité convergences - Géographie
(voir également DM n°2 de fin de thème)
Sur
le site de l'Institut
national d'études démographiques, Biraben (2003)
donne une évaluation de l'évolution de la population
mondiale depuis -400 avant Jésus-Christ et une projection
jusqu'à 2050.
1- A partir de son tableau, constuire la courbe d'évolution
de la population mondiale en fonction du temps (on prendra un
centimètre pour cent ans et un centimètre pour un
milliard d'hommes).
2- A partir de la courbe obtenue, proposer des explications
pour les oscillations observées et les évolutions
brutales entre -400 et auhjourd'hui.
3- D'après vous, que pourrait-il se passer après
2050 ? Pourquoi ? Il est vivement conseiller de proposer
plusieurs scénarios (deux au moins...) en
les argumentant. |
I.
Le charbon, une ressourge énergétique épuisable
?
On
distingue deux types de charbon : charbon de bois (du barbecue) et le
charbon de roche. Discuter ici des conséquences écologiques
et économiques de l'utilisation de l'une ou l'autre de ces ressources
combustibles énergétiques.
A.
Etude d'échantillons de charbon
Travaux
pratiques n°1 : Des traces étranges
dans des échantillons de charbon d'une mine de Saint-Etienne
1- A partir
des 5 fragments disponibles, réalisez 5 dessions d'observation
des motifs géométriques présents à la surface
des échantillons (dans un rectangle d'au moins 10 cm de côté).
Soyez attentif à la géométrie du motif et indiquer
son échelle sur votre dessin.
2- Inscrivez le nom donné par les scientifiques à ces
motifs. Proposer une hypothèse expliquant l'origine de ces motifs
géographiques. Le professeur pourra revenir sur l'origine éthymologique
des noms pour éveiller la curiosité et le débat
(exemple : pteris vient du grec pteris [fougère]
dérivé de pteron [plume, aile]).
3 - Allez sur internet pour trouver ce que sont ces traces d'après
les scientifiques.
4- Ces motifs
proviennent tous d'une même mine de charbon. Les géologiques
estiment qu'elles ont le même âge. A l'aide de l'échelle
des temps géologiques illustrés, déterminer quelle
est la fourchette d'âge attribuée à ces motifs.
Relever le nom donné à cette période géologique.
Le professeur précisera les incertitudes de datation et répondra
à la terrible question "comment le on sait ?"
5-
Les géologues ont colorié sur la carte de la France les
affleurements de roches charbon de cette période avec les lettres
h1, h2, h3. En utilisant la carte géologique de la France, coloriez
sur votre
fond de carte de france sur laquelle sont indiqués quelques
grandes villes françaises (vous préciserez où se
trouve Lyon, Grenoble, Chambéry, Saint Etienne, Clermont-Ferrand,
Marseille et Paris) les régions où l'on trouve des roches
(répartition des gisements en France).
BILAN
: Des traces
formées au Carbonifère dans une roche combustible, donc
riche en matière organique***, qui affleure dans certaines régions
de France. Votre recherche internet révèle que ce serait
des empreintes d'organismes végétaux anciens.
Comment
savoir à quoi ressemblaient ces végétaux ?
B.
Des végétaux actuels qui ressemblent aux traces fossiles
Travaux
pratiques n°2 : Des
traces qui ressemblent à des empreintes d'organismes végétaux
actuels récoltés à la surface du sol d'une forêt
tempérée ...
Photographie
: B. Urgelli, 2010 |
Au
col de la République (alt. 1 161 m), dans une forêt
de Conifères des monts du Pilat, au dessus de Saint Etienne,
il est possible d'observer des végétaux dont l'appareil
végétal ou reproducteur est ornementé de
motifs géométriques (fougères, extrémités
de branches et cônesde sapins).
Lorsque
ces végétaux tombent sur le sol, au fil des saisons,
que deviennent-ils ? du charbon ? Pourquoi ?
1-
Observez et dessinez les motifs géométriques à
la surface des échantillons récoltés.
2-
Comparez avec les motifs géométriques à la
surface du charbon stéfanois. Que peut-on dire de ces fragments
locaux de biodiversité actuelle et passée **** ?
3-
Observez et dessinez les échantillons de sol récoltés
dans la forêt ? Que deviennent les fragments végétaux
observables ? Utilisez la loupe binoculaire.
|

Photographie
: S. Schwartz, 2010
|
BILAN
: Des végétaux actuels
qui ressemblent aux traces fossiles mais avec des formes différentes,
signes d'une évolution des espèces au cours des temps
géologiques.
Exercice : sur la reconstitution
suivante d'une forêt française au Carbonifère, identifiez
ce qui peut correspondre à Pecopteris, Sigillaria, Lepidodendron
et Calamite...
Questions élèves
: on discutera des limites de la reconstitution de la taille de ces
arbres fossiles, en évoquant la question de la
modélisation et des incertitudes dans les estimations scientifiques
(on
propose par exemple des tailles comprises entre 20 et 30 mètres
pour Sigillaria... pourquoi cette fourchette ?)
mais également les
limites du principe méthodologique de l'actualisme !

Comparaison de la biodiversité actuelle
et passée dans une même région |
|
|

Ecorce de Lepidodendron et Tronc de Fougère arborecente
actuelle |

Tronc de Calamite et Prêle actuelle |
|
BILAN
: D'après les reconstitutions,
une forêt de type tropicale au centre de la France, au carbonifère...
Comment expliquer ces changements de conditions climatiques, à
l'origine d'une évolution de certaines espèces végétales
depuis 300 millions d'année ?
D'après
le modèle de la tectonique des plaques, une dérive
des continents par rapport à leur position actuelle pourrait
expliquer les évolutions de BIODIVERSITE****,
passées et à venir, sur des échelles de temps longs.
On
discute ici le principe méthodologique
de l'actualisme utilisé en paléogéographie
pour contrôler les reconstitutions possibles de l'histoire de
la Terre ("garde fou vis-à-vis des reconstitutions trop
spéculatives" et des reconstitutions fantastiques...)
en énonçant que "le présent est la clé
du passé [...] en raison de causes encore agissantes.
Conscient de ses limites et des incertitudes qui l'accompagnent (la
dynamique des plaques a-t-elle été et sera-t-elle toujours
comparable à celle actuellement décrite ?), ce principe
permet malgré tout de formuler des hypothèses explicatives
du passé et prédictives pour l'avenir (voir les cartes
de reconstitutions
PALEOMAP de Christopher R. Scotese). Mais c'est en raison de ses
limites que certains géologues du XIXè siècle ont
envisagé une forme élaborée de catastrophisme,
en supposant l'existence de causes de nature et/ou d'intensité
différente des causes encore agissantes [...] et
en déclarant que la nature actuelle ne contient pas toutes
les causes ayant existé.
Au final,
utilisé avec souplesse, il faut souligner aux élèves
que ce principe aide à penser scientifiquement l'histoire
longue de la Terre, à dégager un passé probable
d'une infinité de possibles. C'est donc un cadre
structurant en Sciences de la vie et de la Terre.
(Pour en savoir plus : Orange D. et Beorchia F. (2007). Principes
structurants et savoirs en sciences de la vie et de la Terre. Congrès
international 2007 sur l'Actualité de la Recherche en Education
et en Formation, p. 5-7).
Actuellement,
les végétaux de notre forêt deviennent-ils du charbon
? Pourquoi ?
C.
Les conditions de formation du charbon
C.
1. Le devenir ordinaire des végétaux à la surface
du sol d'une forêt

Forêt actuelle de Conifères
des Monts du Pilat |

Reconstitution d'une forêt tropicale
de Fougères arborescentes au Carbonifère |

Echantillons de végétaux et de sol
de la forêt des Monts du Pilat |
Travaux
pratiques n°3 : Pour
répondre à la question de l'origine du charbon, on observe
un échantillon de sol de forêt pour tenter de comprendre
ce que deviennent les végétaux (fougères, tronc
d'arbre...) qui se retrouvent à la surface du sol.


Fragments de
bois en cours de décomposition dans l'horizon d'humus
|
On travaillera sur
les différents horizons d'un échantillon de sol
d'un forêt de conifères du Massif Central...
1-
Prélevez puis observez à la loupe binoculaire
un fragment de litière, un fragment d'humus (équivalent
du terreau diront les élèves, ceux de sixième
en tout cas...) et l'horizon minéral du dessous qui surmonte
les roches du sous-sol...
2-
Comparez la constitution de ces différents horizons.
3-
Proposez un schéma explicatif, temporel si possible,
à l'origine de ces différents horizons, sur une
coupe de sol de forêt par exemple.
|

Echantillonage
de chacun des horizons du sol d'une forêt de conifères
|
Donc pas
de charbon "à l'horizon" dans les conditions climatiques
tempérées de la forêt française de conifères.
Et dans le sol d'une forêt en milieu tropicale ?

Le sol d'une
prairie au dessus des roches du sous-sol |

Modélisation de la structure d'un sol de
prairie tempérée |
Non
plus !.... à cause de la décomposition et du recyclage
rapide de la matière organique dans le sol de la forêt
tropicale...
Travaux
pratiques n°4 : Les
décomposeurs et recycleurs du sol (cycle rapide du carbone)


Source
: INRA

Extrait de l'ouvrage Bordas
Classe de Sixième (2005)
|
Imaginons
ensemble un dispositif d'extraction de la faune du sol, dans l'horizon
humique... En partant des propositions techniques des élèves,
et par les échanges, on tente de s'approcher du dispositif
de l'entomologiste agronome italien Antonio Berlese (1863-1927).

Antonio Berlese
Source : |

Dispositif Berlese
S ource :
|
|

Dispositif proposé par Benoit Urgelli
Lycée Frédéric Fays, Villeurbanne |
-
Récolte
et identification des espèces animales recueillies,
en utilisant la clé de classification simplifiée
des êtres vivants.
-
Critique
de l'efficacité du dispositif
-
Construire
un fragment de réseau trophique, connaissant
le régime alimentaire des êtres vivants présenté
dans le tableau ci-contre.
-
- Recherche à
la maison sur le contexte sociopolitique et économique
dans lequel Berlese a conduit ses recherches
-
|
BILAN
:
-
Le
sol**, lieu de biodiversité et de décomposition
et de recyclage de la matière végétale
grâce à l'activité métabolique des êtres
vivants du sol. Il y a consommation de matière organique et
de dioxygène pour produire de l'énergie et grandir,
avec émission de dioxyde de carbone (respiration des sols).
Ces êtres vivants contribuent à la minéralisation
du sol et donc à sa fertilisation. Le sol est un lieu d'interaction
entre l'ATMOSPHERE, la BIOSPHERE et la LITHOSPHERE.
*****
EVALUATION - DS n°1 *****
Cycle
rapide du carbone dans le sol (photosynthèse**** et respiration
sont définies comme des processus biologiques responsables d'une
transfert d'énergie et de matière (minérale et organique)
à travers notamment un cycle rapide du carbone au sein de la BIOSPHERE.

Mycélium de champignon
sur une feuille
|

Bactéries du sol |

Flux de carbone dans le sol |

Photo
©Christian Le Gac
Champignons conocybes (Conocybe sp) et feuilles mortes, Ille-et-Vilaine,
France.
Les feuilles mortes disparaîtront presque comme par enchantement
grâce à l'action des bactéries et des champignons.
|
Le
sol est vivant
Extrait de la deuxième exposition pédagogique
de Yann Arthus Bertrand (Association Good Planet) : La
biodiversité "tout est vivant, tout est lié"
(2007)
Le sol est plus souvent associé au
règne minéral qu'au vivant. Pourtant, il est lui-même
un produit de la vie patiemment élaboré pendant
des centaines et des milliers d'années.
Dans
une seule cuillère à soupe de sol forestier se
bousculent plus de 50 milliards d'organismes vivants ! Bactéries,
champignons, vers et insectes décomposent les plantes
et les animaux morts et en font de l'humus. Les racines des
plantes retiennent cet humus et y puisent leurs éléments
nutritifs. Et ainsi de suite. Tant que le cycle n'est pas interrompu,
l'écosystème se perpétue.
Trop
souvent, l'élevage et l'agriculture détruisent
les sols. Défrichés et mis à nu, ils sont
lessivés par les pluies, érodés, et s'appauvrissent.
L'indispensable humus n'est pas remplacé et les sols,
dénués de la vie souterraine qui les enrichit,
deviennent stériles. Chaque année, dans le monde,
24 milliards de tonnes de sols fertiles sont ainsi perdus.
|
Définition
de la matière organique : (d'après
Bordas, SVT 6ème, 2005, p.91) : Composée essentiellement
de carbone et d'eau [CH2O], la matière organique est aussi appelée
"matière carbonée". Produite en général
par des êtres vivants (végétaux, animaux, ou micro-organismes),
la matière organique est souvent biodégradable, à
la différence de la matière minérale, elle contient
de l'énergie.
Comment
a donc pu se former le charbon il y a 300 millions d'année et
donc échapper à ce cycle rapide du carbone qui empéche
son piégeage. Il faut un mécanisme naturel qui bloque
les processus de décomposition et de recyclage du carbone organique...
Travaux
dirigés n°5 : Proposer un
modèle de formation du charbon, de l'affleurement à la
lame mince
|
A
partir du texte extrait du manuel scolaire, identifier quatre
conditions nécessaires à la formation de charbon,
à partir d'une importante quantité de matière
organique.
Comment
vérifier cette proposition explicative pour la formation
du charbon ?
Retour
sur le charbon à l'affleurement...
|
Le gisement
de Graissessac :
une alternance de roches carbonées et de roches sédimentaires
argilo-sableuses
(source : site Planet-Terre, ENS Lyon) |
|
|
Une roche
détritique riche en matière organique fossile (= roche
carbonée*** qualifiée de combustible fossile). Des conditions
de formation particulière (d'où rareté des gisements...)
avec piégeage et enfouissement rapide de matière organique
dans un bassin sédimentaire. Une
formation géologique lente (plusieurs dizaines de millions d'année)
à l'abri du dioxygène.
|
Reconstitution
d'un environnement probable
pour la formation de charbon |
Remarque
importante :
Analogie avec la formation d'une autre roche carbonée, le
pétrole, à partir d'une grande quantité
de végétaux microscopiques marins piégés dans
un bassin sédimentaire océanique, et une transformation
à l'échelle des temps géologiques. Comme c'est une
substance liquide, il faut qu'elle soit bloquée par un roche imperméable
(argile par exemple), après avoir migrée à travers
une roche perméable (un sable par exemple).
|
schéma
d'un gisement de pétrole avec piégeage dans un anticlinal
d'argile (forage off-shore ou on-shore) |
D'où
un MODELE SCIENTIFIQUE DE FORMATION DES
GISEMENTS DES ROCHES CARBONEES : il constitue
une aide à l'exploration
de ces ressources énergétiques fossiles :
l'exploration se fera préférentiellement dans des paléoenvironnements
sédimentaires....
II.
Les conséquences environnementales et géopolitiques de
l'exploitation des roches carbonées comme combustibles fossiles
Contexte
socioscientifique des années 1950 : reprise de la croissance
économique et développement post-guerre, dépendant
de la consommation d'énergie d'origine fossile. Crainte
écologiste de pollution atmosphèrique et d'épuisement
des ressources énergétiques fossiles. Demande sociale
de surveillance et d'évaluation des conséquences de cette
pollution (rapport Meadows, 1968, conférence de Stockhlom, 1972)
|
TD
n°10 : Analyse
qualitative et quantitative de la quantité
moyenne mensuelle de CO2 atmosphérique au dessus de l'observatoire
Mauna Loa (Hawaï, lat. 20°N), de 1950 à nos jours
(travaux de Keeling).
1.
Donner un titre à cette courbe
(Que
représente chaque point ? Combien y a-t-il de points sur
une année ?)
2.
Quelles sont les tendances visibles sur cette courbe : sur
une année ? sur 50 ans ? Comment les expliquer
? |

Source :
IPCC- AR4 - SPM - WG1- 2007
|
3. Prolongez les deux axes pour pouvoir faire des estimations
pour le futur (jusqu'en 2050 au moins.)
4.
Pour les mois de l'année 2010, reportez les points de la
quantité moyenne mensuelle de CO2 sur
votre courbe (exemple : octobre 2010, 387 ppm - source http://co2now.org).
5.
Prolongez cette courbe en fonction de trois scénarios :
scénario "pessimiste",
business as usual, scenario
"optimiste". Que pensez-vous de ces
adjectifs ?
6.
Expliquez le sens social et politique de vos scénarios
? (développement durable ?)
7.
Pour chaque scénario, quelle sera, selon vos estimations,
la concentration en CO2 en 2050 ?
  |
|
TD n°11 : Les
échanges de carbone entre différents compartiments
:
une chimie du carbone (modélisation
des différents flux de carbone)
du
charbon à l'atmosphère : action de l'homme par combustion,
avec émission
de CO2 (vitesse
rapide). Mise
en évidence de l'apparition de précipité
de CaCO3 dans de l'eau de chaux Ca(OH)2. Ecrire la réaction
chimique dans le bécher et dans le tube à essai.
Expérience
: dans un récipient, sous loupe binoculaire, versons deux
gouttes d'HCl sur un fragment de calcaire ou sur le précipité
dans le tube à essai. Que se passe-t-il ? Ecrire la réaction
chimique. Il
y a libération de CO2.
Le calcaire est donc un réservoir de carbone, comme les
roches carbonées.
Remarque
: les cimenteries sont des industries
qui chauffent le calcaire pour fabriquer du ciment. Cette opération
libère du CO2 dans l'atmosphère, du carbone fossile
stocké dans les roches carbonatées. (exercice n°6
page 145).
|
Le
cycle du carbone : le CO2 atmosphèrique
est donc une molécule gazeuse qui circule entre les roches,
les êtres vivants mais aussi les océans. On parle
de cycle du carbone. Lorsque l'homme brule les roches carbonées
(pétrole, charbon), il augmente la quantité de CO2
dans l'atmosphère et interfère donc avec le cycle
naturel du carbone. Ce
cycle se déroule à des vitesses différentes.
Proposition
d'un cycle du carbone (sans et avec l'influence anthropique).
Indiquez les flux rapides et les flux lents :
de
l'atmosphère aux végétaux (photosynthèse,
piégeage de CO2) : vitesse
rapide
de l'atmosphère à l'océan (diffusion,
dissolution) : vitesse rapide
des animaux à l'atmosphère (respiration,
décompostion) : vitesse rapide |
de
l'atmosphère au charbon : vitesse
lente (fossilisation)
de
l'océan aux roches sédimentaires (carbonates,
roches carbonées) : vitesse lente (précipitation
et sédimentation) |
|

Conséquences
: exemple de l'acidification
des océans

Calcidicus (algue unicellulaire microscopique
recouverte de plaques de calcite) élevée dans des
conditions simulant le niveau actuel de pression partielle en
CO2.
Source : European
Project on Ocean Acidification |

Calcidicus élevée dans des conditions
de pression partielle en CO2 qui pourrait être atteinte
dans les années 2100 (si le développement humain
continue dans les mêmes conditions socioéconomiques
et politiques).
Source : European
Project on Ocean Acidification
|

Evolution depuis 10.000 ans
(source : AR4 - GW1 - spm - 2007) |
Exercice : le CO2
dans les océans, de 1985 à 2005. Allure de la
courbe (livre page 144) et conséquences environnementales
(dissolution et acidification des océans).
L'acidification
des océans et l'évolution de la température
moyenne de surface de la Terre, sur la même période.
Discussion des corrélations (1975-2003) et anti-corrélations
(1945-1975)...
On reviendra sur l'influence récente de l'activité
humaine sur la teneur en CO2 atmosphérique (l'homme,
agent d'évolution).
|
|
On
pourra faire ici le lien avec les estimations de l'évolution
de la quantité de CO2 dans l'atmosphère depuis
600 millions d'année et la chute de cette teneur en fin
de phanérozoïque. (travaux
de Berner, 1997).
On
pourra également discuter des conditions climatiques
au permo-carbonifère et tenter l'exercice (un peu simpliste
à mon goût...) de lier quantité de CO2 atmosphérique
et conditions climatiques globales, en prenant soin de préciser
qu'il s'agit d'une corrélation entre deux facteurs (et
non d'un lien causal !) qui fournit un argument
en faveur de la théorie climatique du CO2 (Arrhénius,
1896) et du modèle physico-chimique de l'effet de serre
(Fourier, Tyndall, XIXe siècle).
SCIENCES
et VALEURS : Bibliothèque
nationale de France, lettre n°2 - décembre 2009
: L'essor des sciences météorologique et climatologique
aux 18e et 19e siècles s'est accompagné de supputations
diverses sur les variations de la température terrestre.
Avec son étude sur les changements dans le climat de
la France (1845), le docteur Fuster établit ainsi l'hypothèse
d'une lente détérioration du climat qui donne
lieu à un compte rendu sarcastique dans la Revue des
Deux-Mondes. Quelques décennies plus tard, Amédée
Guillemin contredit cette thèse du refroidissement climatique
dans La Neige, la glace et les glaciers (1891). Au même
moment, le chimiste suédois Svante Arrhénius,
inspiré par les travaux de Joseph Fourier, met en évidence
dans L'Évolution
des mondes (1906) l'influence des émissions de gaz
carbonique sur la température du globe. Il faudra cependant
attendre près d'un siècle pour que les conséquences
de l'effet de serre suscitent une véritable inquiétude
et pour que le réchauffement climatique devienne une
préoccupation politique internationale.
|
Solutions : on aborde les solutions technoscientifiques,
dans le cadre d'une vision positiviste du progrès scientifique
et technique. D'autres solutions peuvent être envisagées
en terme de changement des modes de consommation et des modes de vie
occidentale (discussion des éthiques environnementales
et de la prise en compte des dimensions économiques, sociales
et environnementales dans la question du développement
durable). D'autres sources d'énergie, non carbonées,
exploitant les mouvements d'air et d'eau provoqués par l'inégale
répartition de l'énergie solaire à la surface de
la planète (chauffage inégale de l'eau et de l'air).
DM
n°2 : Le pétrole
dans le monde (convergence
géographie et géopolitique)
Q2
: Analyse les flux de cette roche carbonée fossile à
travers le monde en 2005.
Q3
: Comment ces flux expliquent (ou pas !) l'analyse de la question
1 (tu peux utiliser la troisième et la quatrième
carte ci-dessous). Discuter des implications géopolitiques
et environnementales de ces flux, actuelles et à venir.
|
Education
aux médias :
Le
Dessous des cartes, Vers le pic pétrolier* (nov.
2010; 12 min). Emission Arte qui pose la
question de la fin du pétrole,
prévue en 2010 pour les géologues et en 2050
pour les pétroliers. Les logiques de manipulation
des chiffres.
Vidéo
: 
*
Moment où la production de pétrole cessera
d’augmenter et commencera à décliner,
conséquence de l’épuisement des réserves,
physiquement limitées, de pétrole |
|
..........................................................................................................................................................................................
EXTRAITS pour ce thème
BOEN spécial n° 4 du 29 avril 2010
*
La présence de restes organiques dans les combustibles
fossiles montre qu’ils sont issus d’une biomasse.
Dans des environnements de haute productivité, une faible
proportion de la matière organique échappe à
l’action des décomposeurs puis se transforme en combustible
fossile au cours de son enfouissement.
La répartition des gisements de combustibles fossiles montre
que transformation et conservation de la matière organique
se déroulent dans des circonstances géologiques
bien particulières.
La connaissance de ces mécanismes permet de découvrir
les gisements et de les exploiter par des méthodes adaptées.
Cette
exploitation a des implications économiques et environnementales. |
Repérer
dans la composition et les conditions de gisement les indices
d’une origine biologique d’un exemple de combustible
fossile.
Manipuler, modéliser, extraire et exploiter des
informations, si possible sur le terrain et/ou modéliser
pour comprendre les caractéristiques d’un gisement
de combustible fossile (structure, formation, découverte,
exploitation). |
**
Un sol résulte d’une longue interaction entre les
roches et la biosphère, conditionnée par la présence
d’eau et la température. Le sol est lent à
se former, inégalement réparti à la surface
de la planète, facilement dégradé et souvent
détourné de sa fonction biologique. Sa gestion est
un enjeu majeur pour l’humanité. |
Manipuler,
recenser, extraire et organiser des
informations, si possible sur le terrain, pour :
- comprendre la formation d’un exemple de sol ;
- relier végétation, climat, nature de la roche
mère et nature d’un exemple de sol.
Comprendre la responsabilité humaine en matière
d’environnement.
|
*** Les
êtres vivants sont constitués d’éléments
chimiques disponibles sur le globe terrestre. Leurs proportions
sont différentes dans le monde inerte et dans le monde
vivant. Ces éléments chimiques se répartissent
dans les diverses molécules constitutives des êtres
vivants.
Les
êtres vivants se caractérisent par leur matière
carbonée et leur richesse en eau. L’unité
chimique des êtres vivants est un indice de leur parenté.
|
Expérimenter,
modéliser, recenser, extraire et organiser des informations
pour comprendre la parenté chimique entre le vivant et
le non vivant.
Mettre en oeuvre un processus (analyse chimique et/ou logiciel
de visualisation moléculaire et/ou pratique documentaire)
pour repérer quelques caractéristiques des molécules
du vivant. |
****
La biodiversité est à la fois la diversité
des écosystèmes, la diversité des espèces
et la diversité génétique au sein des espèces.
L’état actuel de la biodiversité correspond
à une étape de l’histoire du monde vivant
: les espèces actuelles représentent une infime
partie du total des espèces ayant existé depuis
les débuts de la vie.
La biodiversité se modifie au cours du temps sous l’effet
de nombreux facteurs, dont l’activité humaine. |
Manipuler,
extraire et organiser des informations, si possible sur le terrain,
pour :
- repérer les divers aspects de la biodiversité
dans une situation donnée ;
- mettre en évidence l’influence de l’Homme
sur la biodiversité.
Utiliser des outils simples de détermination d’espèces
végétales ou animales (actuelles ou fossiles) pour
mettre en évidence la biodiversité d’un milieu.
Prendre conscience de la responsabilité humaine face à
l’environnement et au monde vivant. |
La
lumière solaire permet, dans les parties chlorophylliennes
des végétaux, la synthèse de matière
organique à partir d'eau, de sels minéraux et de
dioxyde de carbone.
Ce processus permet, à l’échelle de la planète,
l’entrée de matière minérale et d’énergie
dans la biosphère. |
Établir,
à l’aide d’arguments expérimentaux,
les grands éléments de bilan de la photosynthèse.
Recenser, extraire et organiser des informations pour prendre
conscience de l’importance planétaire de la photosynthèse.
|
L’utilisation
de combustible fossile restitue rapidement à l’atmosphère
du dioxyde de carbone prélevé lentement et piégé
depuis longtemps. Brûler un combustible fossile, c’est
en réalité utiliser une énergie solaire du
passé.
L’augmentation rapide, d’origine humaine de la concentration
du dioxyde de carbone dans l’atmosphère interfère
avec le cycle naturel du carbone. |
Manipuler,
modéliser, extraire et exploiter des informations pour
repérer dans une archive géologique simple les indices
d’une variation d’origine humaine de la teneur en
dioxyde de carbone atmosphérique.
Représenter un cycle du carbone simplifié mais quantifié
pour comprendre en quoi l’utilisation des combustibles fossiles
constitue un enjeu planétaire. |
(Extraits
du devoir surveillé n°1): Comparaison
du nombre d'individus par m2 dans le sol d'une prairie et dans le sol
d'un champ de maïs. Représentation graphique et analyse.
Discussion et émission d'hypothèse sur l'influence de
l'agriculture sur le cycle du carbone et l'évolution de la biodiversité.
*****************************************************************************************************
Chapitre
2 : La vie sur Terre... dans le système solaire, et ailleurs
?
(en italique des extraits du BO
spécial n° 4 du 29 avril 2010)
L’histoire
de la Terre s’inscrit dans celle de l’Univers. Le développement
de la vie sur Terre est lié à des particularités
de la planète. La vie émerge de la nature inerte. Les
êtres vivants possèdent une organisation et un fonctionnement
propres. Leurs formes montrent une diversité immense, variable
dans le temps, au gré de l’évolution.
Introduction
L'objectif
de ce chapitre est de déterminer les caractéristiques
communes (structure et fonctionnement) des êtres vivants. Il
s'agira ensuite, disposant d'une définition générale
et scientifique de la vie, de discuter de son origine (création
ou évolution) et d'aller explorer dans le système
solaire, les planètes susceptibles de réunir les conditions
favorables à l'existence de formes de vie telles qu'elles auront
été définies en milieu terrestre.
1.
Définir les caractéristiques communes aux êtres
vivants
A.
Une parenté cellulaire ?
TP
n°12 : L'unité structurale et fonctionnelle d'un végétal
chlorophyllien aquatique : l'Elodée
(lien avec une épreuve
du baccalauréat ("A" Level) : Evaluation des
capacités expérimentales)
|
Observation
au microscope optique (X60, X150 et X900) un fragment de feuille
d'Elodée.
1. Dessiner (X900) la structure de base de la feuille
?
2. Comment expliquer la couleur verte de ce végétal
? (comparaison avec la structure d'une cellule végétale
non chlorophyllienne).
3. Les mouvements de cyclose : origine (courants cytoplasmiques)
? |
BILAN
(lien avec l'éthymologie grecque des termes) : cet
organe végétal est formé d'une structure élémentaire
qu'on appelle cellule, d'une centaine de micromètres
de long. L'ensemble de ces cellules rectangulaires et jointives forme
un tissu végétal. Chaque cellule possède une
paroi squelettique épaisse qui recouvre une
membrane plasmique. A l'intérieur de la cellule,
on distingue un noyau (qui contient l'ADN) et des
grains verts qui contiennent un pigment : la chlorophylle.
Ces grains s'appellent des chloroplastes et baignent
dans un liquide riche en eau : le cytoplasme. A l'intérieur
de la cellule végétale, présence d'une "poche"
délimitée par une membrane : la vacuole.
|
Le
rôle des chloroplastes : mise
en évidence de l'absoprtion de CO2 (acide carbonique)
à l'aide d'un colorant sensible à la teneur
en CO2 (rouge de crésol) : lorsque la plante absorbe
le CO2, en présence de lumière, l'indicateur
coloré passe du violet (milieu acide) au jaune (milieu
moins acide). Mise en évidence de la fabrication de
molécules organiques glucidiques dans les chloroplastes,
à l'aide de l'eau iodée.
Bilan
: les chloroplastes fixent le CO2 en présence
de lumière pour fabriquer des molécules organiques
(matière organique comme les glucides, lipides, protides).
C'est donc dans ces structures que se déroulent le processus
de la photosynthèse. |

Cellule végétale non chlorophyllienne
(épiderme d'oignon) |

Ultrastructure
d'une cellule de champignon
ici des levures, champignons unicellulaires capables de vivre
en présence comme en absence d'oxygène gazeux
|
|
|
|
Dans
la levure chimique, une réaction acido-basique est à
l'origine de l'émission de CO2 qui fait gonfler la pâte.
Le
"bicarbonate de soude" (NaHCO3) est la base et l’
hydrogénotartrate de potassium (COOH - CHOH - CHOH -
COOK) l'acide. Sous certaines conditions d’humidité
et de chaleur, la réaction suivante se produit :
COOH
- CHOH - CHOH - COOK + NaHCO3 <-------> COONa - CHOH -
CHOH - COOK + CO2 + H2O
Remarque
: l’amidon de maïs présent à 15% dans
le mélange chimique permet la conservation de la levure
dans le temps. |
|
A
la différence de la levure chimique la levure de boulangerie
contient des cellules qui transforment "les sucres"
naturellement présents dans la farine en éthanol
(alcool) et CO2 (dioxyde de carbone), en l'absence d'oxygène
(fermentation alcoolique).
Le
CO2 fabriqué par la levure lors de la cuisson fait gonfler
la pâte et l'éthanol s'évapore lors de la
cuisson.
|
Construction
d'une représentation schématique de la cellule végétale
chlorophyllienne ou non (modèle cellulaire)
Plants, DVD
Life n°4
BBC Earth, 2009 |
Education
aux médias : Rayonnement solaire, eau
et croissance végétale
Video
sur la croissance des plantes dans une forêt, filmée
en accéléré (discussion sur les techniques
de réalisation, avantages et inconvénients biologiques
et sensoriels : une impression d'animations fantastiques,
à la Walt Disney). Des commentaires critiquables
car ils donnent l'impression d'une "conscience végétale"
(approche descriptive
anthropocentrée).
Discussion
sur les contrôles physico-chimiques de la croissance.
Discussion des stratégies de survie en forêt
tropicale (plantes grimpantes et plantes épiphytes)
et en tourbière (plantes
carnivores).
Vidéo
: 
|
TP n°13: Comparaison avec les cellules d'un être vivant
animal : l'exemple des cellules sanguines
L'objectif
est de comparer la structure de quelques cellules animales à
celle des cellules végétales.
Observer et dessiner
les différentes cellules visibles au microscope optique
sur une lame mince de sang humain colorée artificiellement.

observation au grossissement X100 |

observation au grossissement X300
|
Questionnements
élèves : la distribution de ce support
de travail soulève des discussions éthiques sur l'origine
de ce sang, la fabrication et le rôle dans l'organisme de ces
cellules, le dopage et le sport (thème 3 du programme),
les effets de l'altitude, les risques sanitaires, le transport de
nutriments, l'élimination d'agents pathogènes et l'immunodéficience,
les cancers de la moelle osseuse, etc....
BILAN
comparé (lien éthymologie grecque)
: le sang se présente comme un ensemble de cellules globulaires
non-jointives (fluidité du liquide sanguin) baignant dans le
liquide plasmatique. On en distingue deux types. les globules contenant
un pigment rouge, l'hémoglobine, capable de
fixer le dioxygène (erythrocytes) ; et les
globules plus gros et plus claires (leucocytes) contenant
un noyau (avec une impression de polynucléaires) et chargés
de détruire les virus et bactéries pathogènes.
D'après le grossissement utilisé, ces cellules animales
sont plus petites que les cellules de la feuille d'Elodée (dix
fois plus petites, soit 10 micromètres).
observation
au grossissement X1.000 |
On
utilise un autre type de microscope pour voir leur structure
(ultrastructure au microscope électronique).
Des structures intracellulaires apparaissent : les mitochondries,
centre de production d'énergie à partir de molécule
organique dégradée : siège de la respiration
cellulaire. |

observation au grossissement X5.000 |

observation au grossissement X15.000
|
Construction
d'une représentation schématique de la cellule sanguine
(modèle cellulaire)
TP
n°14: Comparaison avec les cellules bactériennes : l'exemple
des cellules du ferment lactique
Observation au microscope
optique des micro-organismes d'un yaourt ou d'un fromage.
Comment procéder ? Michèle
Lussu et Chantal (Lycée Sembat, Vénissieux, Académie
de Lyon), d'après
le site Didier Pol.
Quelques
bactéries du yaourt
(coloration bleu de méthylène x 400)
Source : Didier
Pol |
Colonies
bactériennes en file, résultant de la division
des cellules (Streptocoques du yaourt, coloration bleu de méthylène
x 1000)
Source : Didier
Pol |
Nécessité
de recourir au microscope électronique pour
une observation détaillée :

Des bactéries lactiques dans l'emmental
vues au
microscope électronique.
Source : Sciences
Ouest |

Représentation schématique de
la structure d'une bactérie
(modèle cellulaire)
|
Source :
APBG |
Source :
APBG |
BILAN
: bactérie, être vivant de 1 micromètre avec paroi
et sans noyau : l'ADN baigne dans le cytoplasme. Les bactéries
peuvent réaliser la fermentation ("vie sans oxygène"),
la respiration (comme les cellules animales
et végétales) mais également la photosynthèse
(cas des cyanobactéries, bactéries photosynthétiques
comme les cellules végétales chlorophylliennes ; on
peut parler des stromatolithes comme traces de vie ancienne).
Elles ont colonisé tous les milieux (la plus grande biodiversité)
et elles se reproduisent vite par division (intéret pour les
études génétiques).
Q1
: Remplir le tableau comparatif simplifié des structures et
des tailles cellulaires : les constantes et les variables structurales
et fonctionnelles (écrire "0"
en cas d'absence du caractères ou "1" dans le cas
inverse) :
Q2 : Proposition de
liens structuraux de parenté (cellule à ADN, ADN libre
ou inclu dans un noyau, présence de mitochondries, de chloroplastes
et de molécules de chitine.
|
Cellule
animale |
Cellule
de champignon |
Cellule
végétale |
Cellule
bactérienne |
Exemple
de cellule |
|
|
|
|
Taille
moyenne |
|
|
|
|
Présence
d'une paroi |
|
|
|
|
Membrane
plasmique |
|
|
|
|
Cytoplasme |
|
|
|
|
Noyau
à ADN |
|
|
|
|
ADN
nu
(non inclu dans un noyau) |
|
|
|
|
Mitochondrie
(siège de la respiration) |
|
|
|
|
Chloroplaste
(siège de la photosynthèse) |
|
|
|
|
BILAN
: avec ou sans paroi, mais toujours avec une membrane
qui délimite un cytoplasme (milieu aqueux) et de l'ADN. L'unité
structurale mais également fonctionnelle des cellules vivantes
(capables de réactions chimiques pour se procurer de l'énergie
en échangeant des gaz) est un indice d'une parenté probable
entre les êtres vivants. Création ou évolution
?
B.
Une parenté chimique et moléculaire du vivant
A l'échelle
chimique, comparaison de la composition chimique globale d'un végétal,
d'un animal, d'une bactérie :
Activité
1 : Tableau
composition atomique comparée du vivant et
du non-vivant (pourcentage en masse déshydratée,
classe de seconde, Editions Belin, page 28). Construire les histogrammes
de la composotion chimique des trois êtres vivants ou de "diagrammes
en camenbert" à partir du tableau (Editions Belin, Activité
n°2 p.29)

Activité
2 : A l'échelle moléculaire,
coonstruction des histogrammes de la compostion chimique moyenne de
différentes Cellues. En commun l'eau (H2O) et la matière
organique (matière carbonée (C,H,O,N)
sous forme de lipides, glucides, protides, voir Editions Nathan).
Constituants
(en % de la masse cellulaire totale) |
Cellule
végétale |
Cellule
animale |
Cellule
bacterienne |
Eau |
83 |
70 |
70 |
Ions |
0,5 |
1 |
1 |
Protides |
6 |
18 |
15 |
Lipides |
2 |
5 |
2 |
Glucides
|
2,5 |
2 |
2 |
Acides
nucléiques |
0,5 |
0,25 |
1 |
Autres
molécules |
6 |
3,75 |
9 |
Activité
3 : Observation à loupe binoculaire d'un échantillon
de roche représentant la composition globale de la Terre solide
(la péridotite
en enclave dans un basalte de la région des volcans d'Auvergne).

|
Estimez l'abondance
de chacun des minéraux représentatifs de l'échantillon
(olivine et pyroxène). Faire le diagramme
atomique (Si, O, Fe, Mg)
à partir du tableau ci-dessus.
Discussion élèves : "On
dirait du verre colorée" : le verre est un
minéral silicaté transparent (SiO2). La coloration
s'explique ici par la présence d'atomes de fer (Fe)
et de magnésium (Mg).
|
BILAN
: Disctinction matière vivante (organique, capable d'abriter
des réactions chimiques et énergétiques, et combustible)
et matière inerte (minérale, inerte et non combustible).
Une homologie chimique et moléculaire (C,H,O,N et H2O) entre
les êtres vivants. Création ou évolution
?
DM
n°3 : Education aux médias
: BBC
Planet Earth - Ocean Deep 3/4 (12 minutes).
Des
formes de vie possibles dans les fonds océaniques, sans
rayonnement solaire ? La photosynthèse n'est pas le seul
processus qui permet l’entrée de matière
minérale et d’énergie dans la biosphère.
Observation d'espèces vivantes le long de la ride
Atlantique et de la ride Pacifique ; notion de biodiversité
au sein d'un écosystème chimiosynthétique
:
Q1 : Quelles sont les caractéristiques communes
et les spécificités des êtres vivants le
long des rides océaniques.
Q2 : Quelles relations alimentaires entretiennent ces êtres
vivants dans ce milieu dépourvu de rayonnement solaire
?
Q3 : Que pensez-vous
du discours du médiateur qui présente ces écosystèmes |

DVD n°4,
Planet Earth,
BBC, 2008
Video
:

5 premières minutes
|
Discours
du médiateur, transcription
du sous-titrage français [24 min - 29 min] :
"Le sol de l'océan Atlantique est divisée
en deux par une immense chaine de volcans qui sillone la croute
terrestre sur 75.000 km. Cette dorsale comporte par endroits
de gigantesques fissures. De l'eau surchauffée riche
en minéraux s'en échappe, jaillissant dans l'eau
glacée. Des nuages de sulfures se solidifient pour
former des cheminées équivalent à la
hauteur d'un batiment de trois étages. Ce cocktail
chimique porté à une tempéraure de 400°C
s'avère trop toxique pour permettre à la vie
de se développer. Et pourtant, une espèce singulière
de bactéries prolifère ici. Et ces mêmes
bactéries sont la source d'alimentation d'immenses
nuées de crevettes. Dans cet univers totalement inaccesible
aux rayons du soleil, une importance commmunauté vit
donc en autarcie et puise directement son énergie dans
le noyau de la Terre.
Aux
antipodes, le long des côtes japonaises du Pacifique
ouest, des dragons grondent. Un autre champ de cheminées
hydrothermales vomit sa fumée noire. Ici, des colonies
de bactéries plus nombreuses encore se développent
suivant le même processus. Elles nourissent également
des crustacées plus nombreux appartenant à une
espèce différente de celles de l'Atlantique.
Il s'agit de Galathées revêtues d'un manteau
velu. Ces crabes s'agglutinent à l'entrée des
sources chaudes où ils se disputent les meilleurs nids
bactériens. Ces puits, tout comme ceux de l'Atlantique,
sont de véritables oasis, si distants les uns des autres
que chaque microcosme y est unique. A l'autre extrémité
du Pacifique, au large des îles Galapagos, d'autres
fumeurs encore crachent leurs volutes brulantes. A 2,5 km
de profondeur, sur le site baptisé "Nine north",
les cheminées sont garnies de formidables bouquets
de vers vestimentifères géants. Une telle quantité
d'énergie émane des sources que certains des
vers atteignent 3 mètres de long. Aucun autre invertébré
marin ne se développe à cette allure. A ce jour,
plus de 50 espèces différentes ont été
découvertes sur ce site. Les communautés qui
peuplent les sites hydrothermaux croissent à une vitesse
fulgurante mais elles vivent peu de temps. En effet, les sources
ne restent pas indéfiniment productives. Elles sont
susceptibles de se tarir à tout moment. Neuf mois ont
passé à Nine North. Les cheminées grouillantes
de vie ont fait place à un cimétière
minéral désert et glacial. Un évènement
survenu au coeur de la croute terrestre a provoqué
la déviation des flux volcaniques, entrainant l'extinction
d'un microcosme tout entier."
|
C. L'ADN : une molécule d'information génétique,
universelle et variable
Depuis
les années 1970, les biologistes disposent de techniques qui
permettent de comprendre lles logiques de la transmission des caractères
héréditaires de générations en générations.
Les supports d'étude sont des êtres vivants qui se reproduisent
vite et qui permettent d'avoir plusieurs générations
en peu de temps. Exemple : les bactéries, les insectes (comme
la drosophile), les vertébrés (comme la souris ou le
lapin) mais aussi des végétaux (comme le poids, le colza
ou le maïs).
Activité
1 : Un exemple de croisement entre une drosophile
sauvage (ailes longues, corps jaune) et une drosophile mutée
(ailes courtes et corps noir) :
Q1 : Dans
la population de Drosophiles de même génération
et résultant du croisement, repérer et analyser le nombre
de représentants de chacune des types morphologiques visibles
(types parentaux et types recombinés)
Q2 : Estimez le pourcentage de chaque type morphologique.
|
Dérive
génétique chez le Drosophile : l'apparition
des mutations naturelles viables (à
l'origine d'une nouvelle population de drosophiles qui peut
hériter de ce caractère)
Brassage
génétique par reproduction et une innovation évolutive
accompagnée par l'apparition de mutations viables. |
|
Remarque
: des
mutations
non viables,
qui peuvent changer le plan d'organisation
de l'animal. Exemple
de la mutation Antennapedia caractérisée
par la présence de pattes à la place des antennes chez
la drosophile.
Activité
2 : Etude de l'évolution de papillons de
nuit (phalènes de type carbonaria et de type typica)
dans la région de Manchester (UK), depuis 1830.
|
En 1895,
95% des phalènes sont de type carbonaria |
|
Q1
: Retracer la courbe d'évolution des populations des phalènes
(carbonaria et typica) entre 1830 et 2000.
Q2 : Rédiger une explication pour ces évolutions,
dans une région qui a été fortement industrialisée
et qui se désindustrialise depuis 1960, sachant que les lichens
blancs qui recouvrent le tronc des arbres ne résistent pas
à la pollution industrielle.
BILAN : Dérive
génétique (plusieurs allèles d'un même
gène qui ont pour origine des mutations de l'ADN) et sélection
"naturelle" : facteurs d'évolution des espèces....Mécanismes
génétiques de l'évolution
DM
n°4 : Des
expériences de transgenèse et discussion
éthique
Q1
: Décrire à l'aide d'un schéma
et d'un texte court une expérience de transgénèse
de votre choix.
Q2 : En argumentant de manière rigoureuse et
construite, précisez ce que vous pensez de ces
expériences de transgenèse en général
(bien, mal, utile, inutile, risqué, indispensable,
inacceptable...). Pourquoi ?
|
|
|
|
|
BILAN
: L’ADN (acide désoxyribonucléique)
est une molécule d'information génétique, stable
et variable en même temps. Elle possède un langage universel
(comme le montre les expériences de transgenèse). Ce
caractère universel de l’ADN dans le monde vivant est
un indice d'homologie entre les êtres vivants.
2.
Parenté et diversité des êtres vivants
: exemple du plan
d'organisation des Vertébrés.
TP n° 18 : Anatomie
et embryologie comparée des Vertébrés par dissection
de deux vertébrés.

Larousse, 1922
|
Hawkins,
Benjamin Waterhouse
A comparative view (1860) |
|
|
|
Anatomie
comparée : En commun : un plan de symétrie bilatérale
et des axes de polarité (dorso-ventrale et antéro-postérieur),
des vertébres et un crâne (squelette interne). Discussions
éthiques : dissections de l'Homme dans l'histoire
des sciences et de la médecine mais aussi actuellement (don
d'un corps à la science ou don d'organes ?)
Travaux
dirigés n °19 : Etablir des parentés entre espèces
de Vertébrès...
-
Observation
des dessins anatomiques comparatifs de Hawkins (XIXe siècle)
-
Comparez
les squelettes des membres postérieurs et antérieurs
de quatre vertébrés tétrapodes et les
systèmes d'articulation. Utilisez un code couleur
pour les os de la cuisse (ou bras), de la jambe (ou avant bras)
et du pied (ou main).
(Questions d'élèves : craquement des os, repousse
de la queue du lézard, isolement des squelettes...)
Rat
Skeleton :

Whale
Skeleton :

|
Rana Skeleton

|

|
|
yeux
et orifice buccal |
colonne
vertébrale
et crâne |
membre
pourvu de doigts |
Vertébres
du cou avec une protubérance ventrale |
poils |
HOMME |
|
|
|
|
|
SOURIS |
|
|
|
|
|
LEZARD |
|
|
|
|
|
CARPE |
|
|
|
|
|
ESCARGOT |
|
|
|
|
|
Q1
: Remplir le tableau (caractères présents (1)
ou absents (0))
Q2 : Préciser les espèces qui
sont les plus proches et celles qui sont les plus éloignés
du point de vue des caractères étudiés.
Q3 : Quelles innovations évolutives
distinguent l'escargot de la Carpe, la Carpe du Lézard,
le Lézard de la Souris, la Souris de l'Homme ?
Q4 : Construction d'un arbre phylogénétique
pour ces 5 espèces animales. |
BILAN
: Des similitudes anatomiques et fonctionnelles....Les espèces
qui ont les mêmes caractères innovants forment un groupe
dans la classification du vivant. Sur la base des données paléontologiques,
mais également génétiques et moléculaires,
on peut supposer l'existence d'un ancêtre commun dont les descendants
ont subi des évolutions génétiques (dérive
génétique à l'échelle
des temps géologiques qui ont conduit à une importante
biodiversité) et une sélection
naturelle.
Sur la base de ce même principe d'analyse, on peut construire
une évolution buissonnante avec des liens de parenté
morphologiques et génétiques, entre espèces actuels
et passées. Trois branches principales apparaissent dans le
buisson de la vie terrestre, à partir de LUCA
: les bactéries vraies, les archées (discussion sur
leurs particularités structurales et fonctionnelles, recherche
en cours) et les eucaryotes.

Source : muséum nationale d'histoire naturelle
de Paris, d'après Lecointre G. (2009).
DM
Exposé : Enquête sur l'extinction
du Dodo : reconstitution, phylogénie et origine(s) explicative(s)
de l'extinction.
Travail sur le squelette du Dodo et les restes
de tête et de membres inférieurs. Tentative de
reconstitution. Proximité moléculaire avec le
pigeon.
Etymologie du nom : Didus ineptus à Raphus
cucculatus. Explication scientifique de cette évolution
terminologique.
|
3.
Les conditions de la vie sur Terre et ailleurs ?
Retour sur le définition
de la vie terrestre :cellulaire, eau liquide et matière organique,
échanges de gaz avec l'atmosphère et l'hydrosphère,
capable de se reproduire et d'évoluer. Chercher une forme de
vie terrestre ailleurs revient à trouver une planète
avec de l'eau liquide, une atmosphère, une température
viable.
Activité 1 :
Les objets du système solaire
Vidéo "Inifiniment grand, infiniment petit" de Pour
la Science [musique : Ace Ventura (Exposed, liquid soul
remix; progressive psy; morning), Mamue (Groove-agent)], ou encore
"Puissance de dix"
Le système solaire
: autour d'une étoile (convergence physique-chimie)
: définition, différence chimique et physique entre
planètes rocheuses et planètes gazeuses géantes.
Des satellites autour des planètes rocheuses (Lune) et des
planètes gazeuses (exemple d'Europe, Encelade, Titan)
Activité 2 :
L'eau dans le système solaire
Les différents états de l'eau dépendent de la
température mais également de la pression.
Expérience d'ébullition sous vide d'un bloc de glace
(sublimation) : A faible pression atmosphérique, l'eau n'existe
que sous deux états : solide et gazeux.
Q1 : Sur le diagramme, placez les conditions de surface de la planète
Terre et de la planète Mars.
Q2 : Que peut-on en déduire ?...
Et pourtant des traces
d'écoulements fluides liquides... histoire ancienne, d'une
période plus chaude en surface, avant que cette petite planète
(diamètre ?) ne se refroidisse.
Activité 3 :
La température de surface des planètes du système
solaire
Une sonde qui s'éloigne du soleil mesure une température
qui diminue de manière exponentielle décroissant en
fonction de la distance au Soleil.
Si on place les planètes sur cette courbe, on obtient la température
qu'elles devraient avoir théoriquement...
Q1 : placez les températures de surface moyenne des planètes
et les comparez avec les températures théoriques.
Q2 : comment expliquez les différences constatées ?
LUNE
? bonne distance, mais taille petite.... pourtant de l'eau apparemment...
MARS ? VENUS ? atmosphère, bonne taille mais distance éloignée
ou proche... pourtant de l'eau mais sous quel état dans les
conditions physicio-chimiques ?
EUROPE (Jupiter) ? ENCELADE (Saturne) ?
BILAN
: La vie sur Terre (cellule
avec de l'eau liquide et qui réalise des échanges gazeux)
: vie possible en relation avec des paramètres astronomiques
et physico-chimiques : présence d'une atmosphère possible
en raison de la masse (taille) et de la distance au Soleil => Température
et pression favorable à l'eau liquide, conditions
compatibles avec la vie terrestre.
L'atmosphère a une composition riche en éléments
légers qui sont retenus => atmosphère épaisse,
de compostion compatible avec la vie, qui permet un effet de serre
naturel (comme sur Vénus), mais qui a évolué
au cours du temps (CO2 et 02 notamment...).
BILAN
: Cela donne des critères d'exploration du système solaire
et extrasolaire, à la recherche d'une planète pouvant
abriter des formes de vie. Ces conditions peuvent exister sur d’autres
planètes qui possèderaient des caractéristiques
voisines sans pour autant que la présence de vie de
forme terrestre y soit certaine.
B.
Des planètes ou des exoplanètes habitables ou habitées
?
Des
moyens de détection des formes de vie extratesrrestre :
1. Autour de chaque étoile, on peut repérer l'existence
de planètes par photométrie satellitale et variation
de la brillance de l'étoile au passage d'un astre.
On peut alors déterminer la taille
de l'exoplanète et sa distance à l'étoile
(et son caractère rocheux) afin d'estimer si elle est susceptible
d'abriter la vie sous une forme similaire à la nôtre.
reste alors à prouver la présence d'eau à leur
surface... Beaucoup d'incertitudes même si actuellement 1000
exoplanètes identifiées....
NASA
Kepler project 2011 : First mission capable of finding Earth-size
and smaller planets
A search for Habitable Planets (education) : Kepler
satellite (photometer designed to continuously and simultaneously
monitors brightnesses of 100,000 stars brighter than 14th magnitude
in the constellations Cygnus & Lyrae). Discuss on exoplanet transits
(february 2011 results).
Example of
Mercury transit
|
Detecting
planet transits and Kepler's 3rd law |

Satellite was launched in March 2009 |

|
2. Des programmes d'écoute, qui ont permis de découvrir
les étoiles pulsar émettant des ondes radio de manière
périodique...
3. Un moyen plus aléatoire : l'émission de messages
(écrits, sonores, vidéo...) depuis la Terre dans l'espoir
qu'ils soient récupérés et déchiffrés
par des extraterrestres....
DM
: Les messages des sondes Pioneer 10 et Voyager
:
SETI (search for extraterrestrial intelligence) : NASA's
project
|

Carl Sagan (professeur
et directeur de laboratoire à l'Université Cornell)
s'est occupé de réaliser la plaque sur Pioneer
avec sa femme, dessinatrice.

Pioneer Plaque Location,
Gold-Anodized Plate (source NASA).

Le disque Voyager
Golden Record embarqué sur les sondes Voyager en 1977.
Il contient des sons et des images sélectionnés
pour dresser un "portrait de la diversité de la
vie et de la culture terrestre".
|
Q1
: Rappeler les objectifs scientifiques des missions américaines
Pioneer
Q2 : Quel était le contexte politique de l'époque
?
Q3 : Quel est le matériau-support du message et sa dimension
réelle. Pourquoi ?
Q4 : Légendez le message de Pioneer. Que signifie les
deux sphères dans l'esprit des scientifiques ? pourquoi
les avoir représentées ?

Q5
: Que pensez-vous de cette initiative, qui fut reconduite en
1977 sur la sonde Voyager ? Argumentez !
Q6 : Qu'auriez-vous proposer à leur place ? Pourquoi
?
Extrait
du communiqué officiel du président des
Etats-Unis Jimmy Carter placé le 16 juin 1977
sur les sondes Voyager : « Nous allons diffuser ce
message dans le cosmos [...] Parmi les 200 milliards d'étoiles
de la Voie lactée, quelques-unes - peut-être plus
- peuvent abriter des planètes habitées et des
civilisations voyageant dans l'espace. Si une telle civilisation
intercepte Voyager et peut comprendre les contenus enregistrés
sur le disque, voici notre message : Nous essayons de survivre
à notre temps, ainsi nous pouvons vivre dans le vôtre.
Nous espérons un jour, ayant résolu le problème
auquel nous faisons face, rejoindre une communauté de
civilisations galactiques. Ce disque représente notre
espoir, notre détermination et notre bonne volonté
dans un univers vaste et impressionnant »
Exemple
d'une réponse étudiante : "Je
pense que cette initiative serait interessante si il y aurait
certitude de vie extraterrestre car il faudrait bien leur decrire
le monde dans lequel nous vivons par contre mon opinion est
que ce message est adressé aux extraterrestres directement
mais indirectement il était adressé aux gesn qui
vivent dans notre planète et plus spécialement
aux russes dans le but de leur montrer leur supériorité
en effet cette sonde a été encoyé en pleine
guerre froide"
Eléments
pour discuter et évaluer les argumentations recueillies
: les arguments mobilisés par les étudiants
discutent les objectifs du message, les objectifs scientifiques
mais également politiques. Sur l'ensemble des 80 étudiants,
on constate que les arguments scientifiques sont discutées
autour entre deux visions des sciences : une vision
positiviste avec des objectifs scientifiques de recherche
d'espaces habitées et habitables, associée au
développement de technologies nouvelles, une exploration
de l'univers dans le but d'établir de connaissances nouvelles
et de "faire avancer les sciences". Dans cette vision
positiviste, l'initiative est jugée (registre
des valeurs) comme bonne et utile scientifique et socialement.
Associé à une vision critique des sciences,
l'initiative est jugée (regsitre des valeurs) hasardeuse,
scientifiquement aléatoire, socialement secondaire, voire
inutile ou folle, et couteuse ! Pour ces étudiants, l'interrogation
porte alors sur les intentions d'une telle initiative et d'un
message dont le contenu est qualifiée d'anthropocentrée
et d'élitiste, dans la mesure où il suppose les
mêmes sens que les nôtres et le même mode
de pensée (salut de l'homme supposé universel...)
pour être décrypté (et encore, certains
disent même que c'est une devinette qui a un côté
effrayant...).
|
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EXTRAITS
pour ce thème
BOEN
spécial n° 4 du 29 avril 2010
Les
êtres vivants sont constitués d’éléments
chimiques disponibles sur le globe terrestre. Leurs proportions
sont différentes dans le monde inerte et dans le monde
vivant. Ces éléments chimiques se répartissent
dans les diverses molécules constitutives des êtres
vivants.
Les êtres vivants se caractérisent par leur matière
carbonée et leur richesse en eau.
L’unité chimique des êtres vivants est un
indice de leur parenté. |
Expérimenter,
modéliser, recenser, extraire et organiser des informations
pour comprendre la parenté chimique entre le vivant et
le non vivant.
Mettre en œuvre un processus (analyse chimique et/ou logiciel
de visualisation moléculaire et/ou pratique documentaire)
pour repérer quelques caractéristiques des molécules
du vivant. |
De
nombreuses transformations chimiques se déroulent à
l’intérieur de la cellule : elles constituent le
métabolisme. Il est contrôlé par les conditions
du milieu et par le patrimoine génétique.
La cellule est un espace limité par une membrane qui
échange de la matière et de l’énergie
avec son environnement.
Cette unité structurale et fonctionnelle commune à
tous les êtres vivants est un indice de leur parenté.
|
Mettre en œuvre
un raisonnement expérimental pour :
- montrer l’effet de mutations sur le métabolisme
cellulaire et comprendre le rôle du génome ;
- repérer l’influence de l’environnement
sur le fonctionnement d’une cellule ;
- comprendre les mécanismes d’une démonstration
expérimentale : comparaisons, tests, témoins.
Réaliser une préparation microscopique et/ou utiliser
des logiciels et/ou organiser et recenser des
informations pour distinguer les échelles : atome,
molécule, cellule, organe, organisme et les ordres de
grandeur associés.
Comparer des ultrastructures cellulaires pour illustrer la parenté
entre les êtres vivants. |
La
transgénèse montre que l’information génétique
est contenue dans la molécule d’ADN et qu’elle
y est inscrite dans un langage universel.
La variation génétique repose sur la variabilité
de la molécule d’ADN (mutation).
L’universalité du rôle de l’ADN est
un indice de la parenté des êtres vivants. |
Manipuler, modéliser,
recenser, extraire et organiser des informations pour mettre
en évidence l’universalité de l’ADN.
Mettre en œuvre une méthode (démarche historique
et/ou utilisation de logiciel et/ou pratique documentaire) permettant
d’approcher la structure de l’ADN et la nature du
message codé.
|
La
diversité des allèles est l’un des aspects
de la biodiversité.
La dérive génétique est une modification
aléatoire de la diversité des allèles.
Elle se produit de façon plus marquée lorsque
l’effectif de la population est faible.
La sélection naturelle et la dérive génétique
peuvent conduire à l’apparition de nouvelles espèces.
|
Manipuler, utiliser
un logiciel de modélisation pour comprendre la dérive
génétique.
Extraire et organiser des informations pour relier crises biologiques,
dérive génétique et évolution des
espèces. |
Au
sein de la biodiversité, des parentés existent
qui fondent les groupes d’êtres vivants. Ainsi,
les vertébrés ont une organisation commune.
Les parentés d’organisation des espèces
d’un groupe suggèrent qu’elles partagent
toutes un ancêtre commun. |
Mettre en œuvre
un protocole de dissection pour comparer l’organisation
de quelques vertébrés.
Manipuler, recenser, extraire et organiser des informations
sur l’organisation de quelques vertébrés
actuels et/ou fossiles. |
La
Terre est une planète rocheuse du système solaire.
Les conditions physico-chimiques qui y règnent permettent
l’existence d’eau liquide et d’une atmosphère
compatible avec la vie.
Ces particularités sont liées à la taille
de la Terre et à sa position dans le système solaire.
Ces conditions peuvent exister sur d’autres planètes
qui possèderaient des caractéristiques voisines
sans pour autant que la présence de vie y soit certaine. |
Expérimenter,
modéliser, recenser, extraire et organiser des informations
pour :
- comparer les différents objets du système solaire
et dégager les singularités de la Terre ;
- relier les particularités de la planète Terre
à sa masse et sa distance au Soleil et définir
une zone d’habitabilité autour des étoiles.
|
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Thème
3 : L'activité sportive
La
connaissance du corps et de son fonctionnement est indispensable pour
pratiquer un exercice physique dans des conditions compatibles avec
la santé. Cela passe par la compréhension des effets
physiologiques de l’effort et de ses mécanismes dont
on étudie ici un petit nombre d’aspects.
1.
La fragilité du système musculo-articulaire
Travaux
pratiques : le
système articulaire
Dissection et réalisation d'un écorché sur "la
patte" de Grenouille. Retour sur "le pied" humain :
système tendineux, ligamenteux, questions
de bipédie (Homme - singe) : équilibre squelettique,
question d'évolution de l'homme (C'est pas sorcier, extrait)
Etude
de quelques blessures du système musculo-articulaire (os, muscles,
tendons et blessures associées). Etude d'une articulation par
imageries médicales et retour sur la dissection des membres
postérieurs de la Grenouille et de la Souris.
BILAN
: L'articulation est protégée par un liquide synovial
qui lubrifie l'articulation et minimise les frottements. L'échauffement
insuffisant, un exercice trop intense ou trop prolongé augmentent
les risques de blessures.
Activité
2 : Observation des cellules musculaires du squelette
(cellules géantes à plusieurs noyaux, fibreuses et striées,
groupées en faisceau, contractables).
BILAN
: Le taux de raccourcissement et le nombre de faisceaux conditionnent
la force de contraction musculaire. La contraction musculaire "tire"
sur les tendons peu élastiques : ils tirent à leur tour
sur les os articulés : le mouvement articulaire se produit.
Activité
3 : Limiter les risques de blessures ?
BILAN
:
Echauffement et entrainement des systèmes cardio-vasculaires,
musculo-articulaires et pulmonaires permettent de diminuer les risques
d'accident de façon raisonnée et adaptée à
ses performances personnelles. Ces systèmes doivent être
également maintenus en "bon état" pour une
pratique sportive responsable.
DM
: Le dopage : une pratiques sportive à
risques ?
- Le
dopage chimique
agit sur la masse musculaire et la résistance à
l'effort, par l'intermédiaire d'hormones (substances
chimiques produites par des organes et véhiculées
par le sang) qui modifient le fonctionnement d'organes cibles.
Pour le dopage, il y a détournement de la fonction
naturelle, voire médicale, de la substance chimique.
Il y a alors fragilisation du système musculo-articulaire
mais également du système cardio-vasculaire
et pulmonaire. Les risques sur la santé du sportif
sont augmentés.
- Le
dopage génétique (exemple de la Souris
mighty mice)
|

Super
Souris (Mighty Mouse) : dessin animé réalisé
par Isadore Klein, diffusé pour la première fois
en France sur Antenne 2 en 1976 (rediffusé plus récemment
dans les années 2000 dans l'emmission Ca Cartoon
sur Canal +. |
|
|
2.
L'effort musculaire s'accompagne d'une consommation accrue d'O2 et
de molécules organiques énergétiques (glucides
et lipides) et d'une augmentation des échanges gazeux respiratoires
Travail
et puissance musculaire, qui nécessite de l'énergie
provenant de la combustion respiratoire. Cette combustion se réalise
dans les cellules musculaires et produit de l'énergie qui sert
en partie à la contraction, l'autre partie est perdue sous
forme de chaleur.
Il existe
un pallier de consommation d'O2 même si l'effort continue d'augmenter
en intensité. Cette VO2max varie entre les individus, en fonction
du sexe, de l'âge, de l'entrainement et c'est un indicateur
de sa capacité à réaliser un effort. Quant à
la consomation de nutriments, elle ne subie pas de phénomènes
de saturation et l'organisme puise alors dans ces réserves.
Dans le cas de l'obésité, les stockages de réserves
sont supérieures à leur consommation. C'est pourquoi
l'on recommande l'exercice physique en cas d'obésité,
associé à une réduction des apports alimentaires
énergétiques.
A travers
une surface d'échanges de gaz (parois alvéolaires et
parois capillaires). L'augmentation du débit cardiaque et ventilatoire
durant l'effort permet d'augmenter la quantité d'02 et de C02
échangée.
Le système circulatoire est clos et double (circulation pulmonaire
et générale). Le muscle cardiaque permet une circulation
à sens unique grâce à l'existence de valves cardiaques.
Le debit sanguin vers les cellules musculaires est augmenté
durant l'effort physique : les muscles reçoivent plus de sang
qu'au repos. Le
système cardio-vasculaire et pulmonaire est donc central dans
la pratique d'un effort physique :
il permet un approvisionnement optimal aux cellules musculaires.
3.
Une boucle de régulation de la pression artérielle (Pa)
Activité
: La variation de la pression artérielle et de la fréquence
cardiaque durant l'effort.
BILAN
: La pression exercée par le sang sur la paroi
des artères (Pa) dépend du débit cardiaque (Dc)
mais elle se maintient autour d'une valeur moyenne. Il existe donc
un système de régulation. Des barorécepteurs
(capteurs) émettent des messages nerveux sensitifs vers le
bulbe rachidien, qui répond en émettant des messages
nerveux moteurs vers le coeur pour augmenter ou diminuer la fréquence
cardiaque (Fc) (et donc le débit cardiaque et la pression artérielle).
L'activité du coeur est donc nerveusement régulée
pour maintenir une pression artérielle stable.
Durant
l'effort, cette boucle de régulation permet
de maintenir la Pa à un niveau plus élevé.
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EXTRAITS
pour ce thème
BOEN
spécial n° 4 du 29 avril 2010
La
connaissance du corps et de son fonctionnement est indispensable pour
pratiquer un exercice physique dans des conditions compatibles avec
la santé. Cela passe par la compréhension des effets
physiologiques de l’effort et de ses mécanismes dont
on étudie ici un petit nombre d’aspects.
Au
cours d’un exercice long et/ou peu intense, l’énergie
est fournie par la respiration, qui utilise le dioxygène
et les nutriments.
L’effort physique augmente la consommation de dioxygène
:
- plus l’effort est intense, plus la consommation de dioxygène
augmente ;
- il y a une limite à la consommation de dioxygène.
La consommation de nutriments dépend aussi de l’effort
fourni. L’exercice physique est un des facteurs qui aident
à lutter contre l’obésité. |
Concevoir et/ou
mettre en œuvre un protocole expérimental (ExAO,
spirométrie, brassard, ...) pour mettre en évidence
un ou plusieurs aspects du métabolisme énergétique
à l’effort (consommation de dioxygène, production
de chaleur,…).
Exploiter des données quantitatives (éventuellement
àl’aide d’un tableur) concernant les modifications
de la consommation de dioxygène et/ou de nutriments à
l’effort.
|
Au
cours de l’effort un certain nombre de paramètres
physiologiques sont modifiés : fréquence cardiaque,
volume d’éjection systolique (et donc débit
cardiaque) ; fréquence ventilatoire et volume courant
(et donc débit ventilatoire) ; pression artérielle.
Ces modifications physiologiques permettent un meilleur approvisionnement
des muscles en dioxygène et en nutriments. L’organisation
anatomique facilite cet apport privilégié.
Un bon état cardiovasculaire et ventilatoire est indispensable
à la pratique d’un exercice physique. |
Concevoir et/ou
mettre en œuvre un protocole expérimental (en particulier
assisté par ordinateur) pour montrer les variations des
paramètres physiologiques à l’effort.
Manipuler, modéliser, recenser, extraire et organiser
des informations et ou manipuler (dissections et/ou logiciels
de simulation et/ou recherche documentaire) pour comprendre
l’organisation et le fonctionnement des systèmes
cardiovasculaire et ventilatoire. |
La
pression artérielle est une grandeur contrôlée
par plusieurs paramètres. Par exemple, il existe une
boucle réflexe de contrôle de la fréquence
cardiaque (dont la pression artérielle dépend
par l’intermédiaire du débit) :
- des capteurs (barorécepteurs) sont sensibles à
la valeur de la pression artérielle ;
- un centre bulbaire intègre les informations issues
des barorécepteurs et module les messages nerveux en
direction de l’effecteur (cœur) ;
- les informations sont transmises du centre à l’effecteur
par des nerfs sympathiques et parasympathiques.
La boucle de régulation contribue à maintenir
la pression artérielle dans d'étroites limites
autour d'une certaine valeur.
A l’effort, l’organisme s’écarte de
cette situation standard. |
Recenser, extraire
et exploiter des documents historiques relatifs à des
travaux expérimentaux pour construire et/ou argumenter
la boucle de régulation nerveuse évoquée.
Élaborer un schéma fonctionnel pour représenter
une boucle de régulation. |
Le muscle
strié squelettique et les articulations constituent
un système fragile qui doit être protégé.
Les accidents musculo-articulaires s’expliquent par
une détérioration du tissu musculaire, des tendons,
ou de la structure articulaire.
Au
cours de la contraction musculaire, la force exercée
tire sur les tendons et fait jouer une articulation, ce qui
conduit à un mouvement.
|
Recenser, extraire
et interpréter des informations tirées de compte
rendus d’accidents musculo-articulaires (imageries médicales).
Manipuler, modéliser, recenser, extraire et organiser
des informations et/ou manipuler (dissections, maquettes, etc.)
pour comprendre le fonctionnement du système musculo-articulaire.
Relier les caractéristiques de l’organisation du
muscle aux manifestations d’un accident musculo-articulaire.
|
Des
pratiques inadaptées ou dangereuses (exercice trop intense,
dopage…) augmentent la fragilité du système
musculo-articulaire et/ou provoquent des accidents. |
Extraire et
exploiter des informations pour :
- comprendre la différence entre l’usage thérapeutique
d’une molécule et l’usage détourné
qui peut en être fait ;
- comprendre l’effet sur la santé des sportifs
d’une pratique de dopage ;
- déterminer comment se livrer à un exercice physique
dans de bonnes conditions de santé.
Exercer sa responsabilité
en matière de santé. |
Benoit
URGELLI, septembre 2010 |