Connaissances
du champ éducatif : vers un nouveau paradigme ? Merci
à Pauline Benoit et à tous les étudiant.e.s des
master Recherche en éducation Benoît
Urgelli
Modalités
d'évaluation des licences
: Entre 4000 et 6000 signes maximum, remise d'un
article argumenté, s'appuyant sur des références
scientifiques, et répondant à une de ces deux questions
controversées (au choix) :
"Peut-on, doit-on supprimer l’école ?"
ou "Faut-il scolariser pour apprendre ?" Modalités d'évaluation des masters : Entre 4000 et 6000 signes maximum, rédigez une analyse comparée, de 2 champs de recherche en éducation parmi ceux présentés par l'équipe pédagogique du laboratoire ECP (Lyon 2). On comparera les méthodes, les questions de recherche, la dimension interdisciplinaire et internationale du champ, la représentation explicite ou implicite du sujet à éduquer, la représentation des finalités de l'éducation, la représentation des objets de recherche, etc... On pourra s'aider des descriptions des champs de recherche actuellement soutenus par l'ACFAS lors des colloques du 88eme congrès de mai 2020, section 500 en éducation. 1 La notion de champ Prise ici au sens de Bourdieu, voir le court article de Wagner (2010) qui présente cette notion:
2. Trois familles de recherche dans le champ de l'éducation
Mais derrière toutes ces recherches, il y a un implicite, une représentation de ce qu’est l’éducation...
Construction collective d'une définition : l'éducation est une action située socialement, culturellement et historiquement, une action pédagogique (mobilisant des pratiques réfléchies, une théorie pratique pour l'accompagnement (Pestalozzi, XVIIIe siècle), à visée didactique (Comenius, XVIIe siècle), c'est à dire ayant pour finalités l'apprentissage de savoirs, de valeurs et de normes. L’éducation est un processus pouvant avoir lieu dans plusieurs espaces (école, musée, hôpital, université, télévision, institutions culturelles, associations, institutions religieuses, etc.). Il est plus ou moins intentionnel, plus ou moins formel. Brougère (2010, p.129) considère l'éducation comme un processus social aboutissant à des apprentissages [...] Cette idée permet d’intégrer l’idée d’une éducation par le milieu ou d’une éducation diffuse (Faure, 1972), terme qui en français dans certains textes a traduit l’expression informal education. L’éducation peut se passer de toute intention de la part de « l’éducateur » comme de « l’apprenant » [...] Cette éducation est plus ou moins formelle selon la façon dont la société, les groupes produisent des actes, des dispositifs dont l’objectif explicite est de viser l’apprentissage. La famille est donc de fait un milieu éducatif par les interactions (verbales ou non) qui s’y déroulent, lieu qui permet à l’enfant d’apprendre à communiquer, à parler, à saisir certains codes, à découvrir des objets et leur fonctionnement, à se repérer dans la diversité des êtres humains, à classer selon les modalités usuelles de la société, etc. Si le processus peut relever de l’éducation diffuse, d’un apprentissage en situation informelle dans la mesure où il n’y a pas toujours volonté d’apprendre, la situation spécifique de l’enfant et de l’adulte conduit celui-ci à aider, étayer, guider, mettre des ressources à disposition, encadrer, parfois enseigner. La famille ne se déploie pas que dans l’informel et peut mettre en forme éducative son action. L'éducation prend en charge des objets particuliers et des publics et acteurs engagés dans des jeux didactiques. Elle est située dans la mesure où l'action se déroule 1. dans un lieu d'éducation, 2. avec des acteurs (éducateurs-éduqués), 3. autour d'objets d'éducation, et 4. de finalités éducatives. (proposition du 06/02/2020, Master 1). Il y a des interactions entre ces quatre dimensions, et chaque acteur du champ de l’éducation se propose d’analyser et de comprendre ces quatre dimensions inter-reliées du processus éducatif.
Chaque acteur a une représentation personnelle de chacune de ses dimensions, issue de son vécu, de son histoire,... ce que Charlot (199) appelle un rapport au savoir, et que j'appellerai, à la suite de Caillot (2014), des rapports aux savoirs. Cela le conduit à développer des pratiques pédagogiques différentes, plus ou moins différentiées, plus ou moins coopératives, plus ou moins conventionnelles, etc., justement en fonction de ses rapports aux savoirs (par exemple sa représentaiton de la psychologie enfantine, des capacités d'apprentissage de ses publics, etc...) L'éducation est également un processus de médiation à visée didactique et pratique. Dans le cadre de l'apprentissage pensé comme socioconstructiviste, Charlot (2003) précise que « c’est le sujet qui apprend (nul ne peut le faire à sa place) mais il ne peut apprendre que par la médiation de l’autre (…) et en s’engageant dans une activité » (p. 48). Dans cette citation, même si Charlot ne l’évoque pas, nous retrouvons les deux composantes essentielles du socioconstructivisme : la médiation (Lenoir, 1996) et l’activité (au sens de Leontiev, 1984). In Caillot (2014, p.8).
Et l'éducation socialisation ? On va considérer que l’éducation est un projet qui concerne deux générations, deux populations différentes, ou deux groupes d’individus, que l’on va appeler « éducateurs » et « éduqués ». Il consiste à sélectionner (par qui ?) puis à discuter les connaissances, les valeurs et les pratiques qui vont nous permettre de comprendre le monde qui nous entoure, de vivre ensemble et de construire un avenir commun. Derrière le projet ou cette entreprise éducative, il y a un univers de représentations, structurant les relations entre « l’éducateur » et « l’éduqué », notamment les représentations du rôle de chacun dans le projet, mais aussi de la finalité même du projet ! Par exemple, si l’éducateur considère que le public à éduquer est ignorant, peu autonome, que c’est une masse singulière d’individus, loin de la différentiation pédagogique de Fernand Oury, il développera des pratiques essentiellement transmissives, visant à combler le supposé déficit de connaissances
A l’autre extrémité, si l’éducateur considère que son public dispose de connaissances, de valeurs qu’il faut partager, pour construire un sens commun, il va développer des pratiques éducatives fondées sur le débat, le dialogue et de participation. Il en va de même des médiateurs, ce qui laisse facilement penser que l'éducation est également un processus de médiation à visée didactique et pratique (apprentissage socioconstructiviste selon Charlot (2003) : « c’est le sujet qui apprend (nul ne peut le faire à sa place) mais il ne peut apprendre que par la médiation de l’autre (…) et en s’engageant dans une activité » (p. 48). Dans cette citation, même si Charlot ne l’évoque pas, nous retrouvons les deux composantes essentielles du socioconstructivisme : la médiation (Lenoir, 1996) et l’activité (au sens de Leontiev, 1984). In Caillot (2014, p.8)
Les éducateurs oscillent entre les deux univers face à leurs publics, et développent donc des contrats didactiques et communicationnels, des postures et des logiques éducatives différentes. Mais lorsque le contrat reste implicite, il peut être source de malentendus entre l’éducateur et l’éduqué. Au sein de l’école, on appelle ce contrat, le contrat didactique : il régle les attentes des uns et des autres et les objectifs à atteindre dans la situation d'enseignement et de formation.
La recherche en éducation a pris un tournant marquant dans les années 70, au moment d’importantes crises sociales en Europe et USA. Ces crises de la modernité voient les jeunes générations interpeller les éducateurs sur un projet social qui, pour eux, n’a plus de sens. La question "à quoi ca sert ce que tu nous apprends ?" devient primordiale pour les jeunes générations. L'acceptation du contrat éducatif ne va plus de soi et les jeunes générations demandent à ce qu'on change le regard que l'on porte sur eux. Il y a une demande de discussion et co-construction de curricula, alors que l'UNESCO vient également de proposer une Concention internationale des droits de l'enfant, inspirée des travaux du polonais Janus Korczak. Dans les années 68, cette critique sociale vis-à-vis du contrat éducatif va conduire certains chercheurs à discuter de l'idée d’une suppression de l’école. C'est l'époque des travaux d'Ivan ILLICH (Deschooling society, 1971). Il défend l'idée qu'on peut s’éduquer sans le monopole d'une institution d'Etat, loin de la forme scolaire, au profit d’une éducation diffuse, portée par des associations, et dans lesquelles chaque individu va être à tour de rôle éducateur et éduqué...
Dans les années 80-90, ce modèle n’ayant pas eu de succès politique général, sauf dans les milieux défavorisés et les millieux hippies, on va revenir à un modèle hybride, inscrit dans la modernité éducative qui commence au début des années 1800 : on mettra l’enfant au centre du système (Meirieu, 2017, Cahiers pédagogiques, Revue Antidote n°25). Ce sera une première réponse à la crise des années 70. Ce courant-là va être extrêmement combattu par ceux qui défendent l’idée que l’éducation, c'est d'abord une entrerprise qui vise, par l’instruction et la transmission des savoirs, à l’émancipation citoyenne, dans le cadre d'un idéal du siècle des Lumières. Depuis les années 70, deux modèles sont donc en tension : celui de l’instruction et celui de l’éducation, certains enseignants disant d’ailleurs : « Je ne me sens pas prof mais guide ou éducateur ». Actuellement, il y a des tensions entre les "républicains" (savoir avant tout, pour être citoyen éclairé) et les "pédagogues". Ce modèle hybride est un modèle du type socio-constructiviste, avec une place laissée à l’exposé magistral des connaissances (institutionnalisation) avant ou après la mise en débat des représentations sur le sujet traité. Ce modèle espère "redonner de la saveur au savoir", en explicitant le contexte historique, social et politique de la production des savoirs. Chevallard (1997) continuera à regretter la perte de saveur des savoirs enseignés, monumentalisés et moribonds.
Deux modèles d'éducation, deux idéologies, deux risques Derrière ces deux modèles d’enseignement (instruction et co-éducation) se cachent des visions différentes de l'enfant et de l'éducateur, et des idéologies savoir-pouvoir différentes. Le modèle de l’instruction est porté par une idéologie fondée sur la compétence et de l'expertise (Roqueplo, 1974 et 1993) et une forme scolaire, au service du progrès social. Cette dernière suppose que je ne peux avoir d’actions sociales et politiques pertinentes que lorsque je suis reconnu et déclaré compétent par ceux qui ont été eux même déclarés compétents auparavant. Cette idéologie véhicule l'idée de reproduction et de hiérarchisation sociale, qui maintient un fossé entre le compétent, le savant, l'expert, et l’incompétent ignorant. L'éducation par l'instruction y est une approche centrale. Mais sous couvert de donner à tous les mêmes savoirs et compétences, elle en oublie la nécessaire différenciation pédagogique et contribue à renforcer alors les inégalités sociales.
A l’inverse, l'autre idéologie est celle du partage des savoirs et des compétences et de la co-construction : l’émancipation citoyenne se construit collectivement. Il vise l'empowerment citoyen, par une pédagogie critique (au service d'une transformation sociale collectivement et négociée).
La dérive de ce modèle est celle de l'éducation libertaire, qui avait été reproché à Alexander-Sutherland NEILL dans Libres enfants de Summerhill (1960). Par ailleurs, on est en droit de s'interroger sur la pertinence d'une telle forme d'éducation, alors que notre démocratie n'est pas participative mais plutot représentative. Elle comporte également un risque pour les systèmes politiques en place, qui seraient alors soumis à l'influence directe d'une organisation sociale politiquement et directement décisionnelle. L'éducation aux controverses et aux questions socialement vives, une éducation critique ?
Ces deux modèles extrêmes portent des risques pour la démocratie dont il faut avoir conscience en tant qu'éducateur. Par exemple, dans le cadre de l’enseignement de questions socialement controversés, ce qu’on appelle les questions vives, comme la sexualité, le genre, l’égalité homme-femme, les questions de l’avortement, la maîtrise de la reproduction, les questions de croyances, le droit de croire ou pas, les questions d’évolution et d'origines de l’Homme, etc. Les questions vives sont des questions existentielles, qui interrogent l’homme, son histoire et son devenir, et qui sont donc politisées. Ces questions sont dans les programmes scolaires puisqu’il existe une demande sociale de traitement par l’école (exemple de l'éducation au développement durable). Mais il se pose la question de ce que doit en faire l’école et les professeurs, sachant qu'il s'agit de savoirs incertains, controversés, pluriels, qui s'articulent à des questions de valeurs pour justifier les prises de position et appelerà l'action sociale, individuelle et collective. Le traitement des questions vives est-il légitime à l'école du savoir stabilisé (Dubet et al. 2010) ? Les associations de parents se positionnent entre deux extrêmes : celles qui refusent que l’école parle de questions vives puisqu’elles se réfèrent aussi à la sphère privée et à la prise de décision personnelle ; et à l’autre extrême, celles qui estiment que c'est le devoir de l’éducateur de montrer aux enfants que, derrière ces questions vives, il y a une multitude de réponses, et, au delà des savoirs, des questions de valeurs, de croyances, et d'émotions, qui nécessitent l'adoption d'une posture reflexive, pour l'éducateur et pour l'éduqué, pour apprendre à penser contre soi (voir Houdé, O; (2014). «Réfléchir, c'est résister à soi-même». Propos recueillis par Maud Navarre. Sciences humaines, décembre 2014). Deux positions extrêmes, entre la posture éducative d’évitement et celle d’engagement critique, que l'on retrouve dans les pratiques des enseignants, des éducateurs, et des formateurs.... La diversité des postures éducatives vis à vis du prescrit Si on regarde les déclarations des enseignants face à ces questions vives, on se rend compte que ceux qui évitent de les traiter déclarent qu’ils se sentent incompétents et/ou qu'ils veulent maintenir la paix scolaire dans la classe (Astolfi, 2005), en se centrant sur le prescrit institutionnel. Deux formes d’engagement apparaissent, se référant aux postures de Kelly (1986) :
En recherche, on essaie donc de modéliser la manière dont les enseignants se positionnent lorsque les savoirs sont incertains, complexes, expertisés et médiatisés, et que les contenus d'enseignement sont plus ou moins contestés par les élèves, en fonction de leurs représentations. Dans ces situations, on a montré que l’enseignant choisit actuellement l’une de ces postures, en fonction de ses représentations de la question, mais également de la mission éducative qu'il se donne, et également de ses présupposés sur les capacités d'autonomisation de ces élèves. FINALEMENT : Ce constat d’une diversité de postures, dans une même institution, conduit les élèves à être confronter à des approches différentes des questions vives, en fonction des éducateurs, entre refroidissement de la question, ou explicitation et débat sur la vivacité. En formation, il faut présenter aux éducateurs l’existence de ces différentes postures pour qu’ils en prennent conscience, qu’ils s’interrogent eux-mêmes sur leur propre posture, pour ne pas en être prisonnier et pour ne pas l’imposer à leurs publics. En formation d’adultes, il s’agit de développer la réflexivité des éducateurs et de les inviter à débattre d’une éthique pour le traitement des questions vives.
Ecole et culture : entre dé-légitimisation et re-légitimisaiton de l'école
Forquin qui rejoint le courant critique de la « nouvelle sociologie de l’éducation » constate que, depuis les années 60 et la fin de la seconde guerre mondiale, les politiques éducatives tentent de réformer l’école. Elles sont globalement soumises à des tendances de délégitimisation de l’école, puis les 10 années suivantes, elles luttent pour restaurer la légitimité de l'école. Derrière ce mouvement réside une question centrale « quel est le sens de l’école ? » et plus précisément quelle est la fonction culturelle de l’école. On s'accorde
généralement sur 3 fonctions pour l'école: Pour Forquin
ce qui lie l’éducateur et l’éduqué,
c’est la volonté de transmettre une culture (ensemble de
connaissances et de valeurs que les éducateurs estiment indispensables
au développement de l’enfant), et qui lui permettra de
s'insérer dans la société mais aussi de la changer.
Cette double vision des enjeux culturels de l’éducation
met le système en tension. On a donc deux processus à l'oeuvre : la sélection des savoirs de culture, puis leur transposition didactique. Dans les années 70, les jeunes générations remettent en question l’héritage culturel sélectionné par l’école, et ne veulent plus de cette culture des héritiers. Ce qu’il faudrait enseigner, ce n’est plus la culture du passé mais plutôt des connaissances et des compétences qui permettent aux individus d’être autonomes, flexibles, mobiles et capables de s’adapter à un monde qui va plus vite qu’eux. Le monde qu'ils connaitront dans 10 ans sera complètement différent de celui d’aujourd’hui. Dans cette période qui reconfigure la modernité éducative mise en place au début du XIXe siècle autour du postulat d’éducabilité et d'élève au centre du système, principe pédagogique par excellence, la valeur défendue n’est plus la solidarité, mais plutôt l’individualité et l’autonomie. Cette période questionne l’école et ses traditions car les nouvelles générations demandent à ce que l’on reconnaisse leurs styles de vie différents, avec des comportements et des systèmes de valeurs qui s‘éloignent des repères qui sont la famille, le mariage, les approches genrées, etc. Cela va conduire les éducateurs à repenser leurs fonctions culturelles. En plus de la tradition, c’est l’autorité qui est remise en cause : on passe d’une école qui « conserve » et transmet le passé, à une école qui se pose en rupture contre la tradition. Entre ces deux extrêmes, les éducateurs vont tenter d’offrir une autre culture qui permette de résoudre ce conflit.
Les pédagogies "alternatives" ou "non conventionnelles" dénoncent ce positionnement idéologique et pratique. L’école ne doit pas être distincte de la culture populaire. Et pourtant, les programmes sont le reflet de cette distinction et de cette mise à distance. Cela fait dire aux courants pédagogiques non conventionnels que l’école est l’ennemi de la nouveauté, ce à quoi les courants conventionnelles répondent en précisant qu’ils ne s’intéressent pas aux éphémères et aux apparences populaires pour découvrir d'autres façons de penser et de voir le monde. Pourtant cet éloignement de la "culture de masse" est souvent considéré comme à l’origine de l’échec scolaire : l'offre culturelle de l’école serait trop éloignée de la majorité des besoins, des représentations et des attentes des élèves. FINALEMENT : Il y a donc un lien étroit entre culture et éducation. Lorsque l’on éduque, on souhaite transmettre quelque chose qui ait de la valeur aux enfants. Les enquetes dans le monde enseignant montrent que les acteurs sont d’accord sur l’importance culturelle de l’école, mais ils souhaitent qu’elle entre dans une autre modernité, en laissant la possibilité aux jeunes de questionner la tradition, et pas seulement de l’apprendre, de questionner les systèmes de valeurs actuels et passés, pour essayer d’en voir les limites démocratiques et politiques, et peut etre en proposer d'autres.
Dans cette autre modernité, par exemple avec l’enseignement des faits religieux, on va considérer la religion comme une culture parmi d’autres, tout en étant vigilant sur les risques de prosélytisme, et en acceptant d’être historiquement et socialement critique vis-à-vis de la place et des liens entre religions et sociétés. Pour l'éducateur laïc, il s’agit donc de présenter et de discuter les différences sociales et culturelles, avec une difficulté cependant : lorsque des micro-communautés se saisissent de la laicité pour demander à l’école qu’elle reconnaisse et qu’elle enseigne aussi, voir exclusivement, leur propre culture. Bibliographie
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