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Master
Recherche Didactique Des Sciences
UE3
Médiation des sciences et des techniques
Benoît
URGELLI, Muriel GUEDJ, Olivier MORIN
last
up-date :
29 juillet, 2020
Université
Montpellier - Université Lyon 1 - ENS Lyon
Année
2018-2019
La médiation
scientifique est généralement considérée
comme un processus de construction socio-symbolique de sens
et de représentations, constituant une forme de socialisation
des sciences (Davallon, 1992 ; Moscovici, 1989). Entre culture
scientifique et communication, elle met en relation des individus,
des représentations et des sociabilités (Caune,
2010).
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Les
cours se déroulent dans les sites suivants, à Lyon
et à Montpellier
Pour les M1 : S1 : Jeudi 09h30-12h30 ; S2
: Jeudi 14h00-17h00
Campus de la Doua - Univ Lyon et Campus Saint Priest de Montpellier
Pour les M2 : S3 : Mardi 14h00-17h00
ENS
de Lyon et Faculté d'Education de Montpellier |
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SEMESTRE 1 : Découverte
des dispositifs, des acteurs et des pratiques
CONTENUS
DE LA FORMATION
Cette UE
est une découverte du champ de la médiation des sciences. Elle sera
l’occasion de repérer quels sont les institutions et les acteurs
intervenant dans ce champ, de définir la diversité des objectifs et
des enjeux que se donne la médiation des sciences ainsi que son statut
social. Au-delà elle sera l’occasion de s’intéresser aux différentes
formes et dispositifs convoqués dans les processus de socio-diffusion
des sciences et d’opérer un premier travail de caractérisation.
Les mécanismes à l’œuvre dans le traitement des savoirs en contexte
feront l’objet d’une première analyse. Enfin, une comparaison avec
les dispositifs d’éducation formelle sera développée afin de dégager
les spécificités de chacun.
L’UE propose
également de circonscrire des terrains d’étude et de recherches
prenant pour objet la médiation des sciences. On pointera ici l’apport
spécifique des recherches croisées en didactique des sciences et sciences
de la communication, dont le positionnement et la complémentarité
avec les autres domaines de recherche seront dégagés.
PLANNING
DES TD DU SEMESTRE 1 - 2018-2019
10
créneaux TD de 3h
Semaine
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Salle
Jeudi 09h30-12h30 |
Titre
du cours de M1 |
Nom
de l'intervenant |
01-05
octobre 2018 |
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Présentation
de l’UE + SNCSTI
|
M.
GUEDJ |
08-12
octobre 2018 |
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Les
grands modèles de communication des sciences |
B.
URGELLI |
22
- 26 octobre 2018 |
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Les
grands modèles de communication des sciences
|
M.
GUEDJ |
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De
la médiation à la médialisation des sciences :
implications pour l'école - Annulé
|
B.
URGELLI |
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Chercheurs
et citoyens : la plateforme collaborative
lieu de médiation scientifique ? |
C.
BOUKACEM |
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Eduquer
par le Jardin : histoire et épistémologiqe |
J.-M.
LANGE |
19-23
novembre 2018 |
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Les
terrains de recherche de la médiation :
éducation formelle et informelle |
M.
GUEDJ |
26-30
novembre 2018 |
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Annulé |
B.
URGELLI |
06
décembre 2018 |
|
Les
amis de Musée |
C.
NGUYEN |
13
décembre 2018 |
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Connaissances
des publics en médiation |
T.
BRASSAC |
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MODALITES D'EVALUATION M1
Année 2018-2019
Dossier
en trois parties : 1. Analyse critique, argumentée et documentée
d’un dispositif de médiation scientifique blog/site, en précisant
les publics visés, acteurs engagés, représentations véhiculées
des sciences et des relations sciences et société, les fonctions sociales,
missions et enjeux 2. en lien avec la stratégie
nationale de culture scientifique, technique et industrielle (2017)...).
3. Proposition d'une médiation à développer
pour un public scolaire en précisant les questions préalables
à l’élaboration d’une trame, présentation de la trame, les
objectifs éducatifs et le type de médiation.
Travail à effectuer en binôme.
Rendu
attendu en pdf de 5.000 signes environ, au plus tard
le 15 janvier 2019. Envoi à benoit.urgelli@univ-lyon2.fr
et muriel.guedj@umontpellier.fr. Consignes
détaillées ici.
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SEMESTRE 2 : Perspectives
historiques et contemporaines
CONTENUS
DE LA FORMATION
Cette UE
s’inscrit dans le prolongement de celle proposée au semestre 1.
On portera d'abord
un regard historique sur les pratiques de socio-diffusion
des sciences en France et plus largement en Europe et en
Amérique du Nord. On s'intéressera aux institutions (musées, centres
sciences) et plus précisément à l’évolution de leur mission et de
leurs relations à l'univers des sciences, et à la diversité des formes
de diffusion qui ont émergé à partir du XIXè siècle et jusqu'à l'époque
contemportaine (revues, encyclopédies, film, théâtre, web, blog, etc.).
On s’interrogera
alors sur la signification des différentes terminologies
apparues au cours du temps, en lien notamment avec le type d’ancrage
sociétal de ces pratiques de socio-diffusion des sciences : popularisation
des sciences, vulgarisation, communication scientifique publique,
médiation des sciences, mise en culture de la science.
De là nous
pourrons placer revenir sur l’apparition des grands courants de publicisation
des sciences : le paradigme du 3ème Homme, du déficit model, du
Public Understanding of Science (PUS), Public Understanding of Research
(PUR), Sciences participatives et Public Engagement with Science.
Cette approche
historique permet également un cadrage du concept de média
élargi aux médias Web et aux réseaux socio-numériques.
Les différents types de média seront définis : exposition et musée,
parc zoologique, média télévisuels (séries, docu-fiction, JT…), éditions
(livres, revues) ; jeu et outils du numérique. Il s’agira de privilégier
une entrée par leurs fonctions. Plusieurs thématiques feront ici l’objet
d’un traitement particulier : patrimonialisation des objets scientifiques
et techniques, problématisation et modélisation via la mise en récit,
prise en compte des questions sciences et société et participation
des citoyens, etc.
Sur cette question des média et de leurs fonctions, les grands
courants de recherche sur différentes thématiques seront présentés
et analysés. Une complémentarité avec les approches didactiques sera
proposée en lien avec l’utilisation des supports d’enseignement et
d'apprentissage.
Ce travail
sera mis en relation avec les productions développées en TER
: il accompagnera la définition des problématiques de mémoire et les
travaux d'analyse envisagés.
PLANNING
DES TD DU M1 - SEMESTRE 2 - 2018-2019
10
créneaux TD de
3h
Salle
UCB Lyon 1
Jeudi 14h00-17h00 |
Titre
du cours de M1 |
Nom
de l'intervenant |
17
janvier 2019 |
Histoire
de la Culture Scientifique et Technique |
M.
CHOUTEAU |
24
janvier 2019 |
Approches
critiques des dispositifs de médiation - V1 |
S.
CORDONNIER |
31
janvier 2019 |
Approches
critiques des dispositifs de médiation - V2 |
S.
CORDONNIER |
07
février 2019 |
Etudes
de réceptions des discours scientifiques médiatisées :
A la recherche des publics - Sciences participatives et
sciences citoyennes
|
B.
URGELLI |
14
février 2019 |
Patrimonialisation
des objets et histoire des sciences et techniques |
M.
GUEDJ |
Congés
Lyon et Montpellier |
07
mars 2019 |
Musées
et collections : objets de recherche |
M.
GUEDJ |
14
mars 2019 |
Approche
critique de controverses socioscientifiques et Education scientifique |
O.
MORIN |
21
mars 2019 |
Approche
critique de controverses socioscientifiques et Education aux
médias |
O.
MORIN |
28
mars 2019 |
Mise
en récit des sciences et des techniques : exemple des series
télévisuelles
|
C.
NGUYEN / M. CHOUTEAU |
04
avril 2019 |
Approche
critique de controverses socioscientifiques et Education politique |
O.
MORIN |
|
|
|
MODALITES
D'EVALUATION M1
Année 2018-2019
Dossier
de présentation critique et argumentée de l'histoire et l'évolution
d'une institution particulière de médiation scientifique (CCSTI, Musées,
associations, etc...) : Type de dispositif, acteurs engagés,
publics visés, fonction et engagement, évolution des missions (origine
socio-historique, contextes politiques et conséquences structurelles),
modèles de communication mobilisés, modèles de partenariats scientifiques
et scolaires,...) - 40.000 signes espaces compris, hors bibliographie
et annexes. A rendre pour le 27 mai 2019.
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SEMESTRE
3 :
Méthodes de recherches en médiation
Entrées par thème et/ou par action
CONTENUS
DE LA FORMATION
A
partir d'études de cas, l’objectif de cet enseignement
est d'approfondir la découverte des grands courants théoriques
abordés en première année : le
paradigme du 3ème Homme, du déficit model, du Public Understanding
of Science (PUS), Public Understanding of Research (PUR) sciences
participatives et Public Engagement with Science. Les
concepts et méthodes liés à chacun de ces courants seront mis en rapport
avec ceux développés dans les approches didactiques.
Ce sera l’occasion de revisiter certains concepts didactiques (transposition,
contrat, milieu) pour aborder des situations hybrides dans lesquels
les champs de l’éducation formelle et non formelle se rencontrent
(partenariat école-musée ou école-zoo
par exemple). On s’intéressera également à des aspects sociologiques
et anthropologiques de la médiation, et aux conditions sociales
et techniques d’un partage et d’une démocratisation des savoirs scientifiques.
ANALYSE
DE RECHERCHES EN MEDIATION DES SCIENCES PORTANT SUR DES ETUDES DE
CAS
Une partie
de la formation est organisée sous forme de séminaires de
lecture pris en charge par petits groupes d’étudiants, sous
la responsabilité d’un enseignant du master. Chaque séminaire est
centré sur l’œuvre d’un auteur, (ou d’un groupe d’auteurs), chercheur
(s) en médiation ou communication des sciences, représentant d’une
école de pensée. Il permettra de dégager les spécificités (théoriques
ou méthodologiques), la contribution et l’inscription dans le champ
de cet auteur. Outre les spécificités disciplinaires des formes de
médiation (en sciences de la vie, sciences de la terre, chimie, physiques,
mathématiques), le travail s'ouvrira aux approches étrangères (Europe,
Amérique du Nord, Amérique du Sud,...).
L’autre
partie est conçue sous forme d’ateliers d’analyse de corpus
de recherche et d'écriture. Dans ces ateliers, l’accent sera
mis sur des éléments de méthode : terrain d’étude, outil de recueil
et d’analyse des données, nature des données … Une mini-réplication
de recherche peut être envisagée de façon à enrichir les données d’étude
et/ou tester les outils méthodologiques.
ANALYSE
DE CORPUS MEDIATIQUES
Pour répondre
aux questions des enjeux des différentes formes de médiation scientifique
comme de ses partis pris épistémologiques, ou de sa fonction sociale
et des logiques d’énonciation ou de réception qui l’organisent, nous
proposons un travail approfondi à partir d’études de cas reposant
sur l’analyse de corpus médiatiques :
- Recherche et étude bibliographique
- Explicitation d’un cadre théorique et formulation d’un questionnement,
- Constitution de corpus centrés sur les modalités de médiation des
sciences (presse, musées, journaux télévisés…), et / ou sur des thématiques
scientifiques ou socioscientifiques, et / ou sur des moments ou des
logiques médiatiques
- Construction collective critique de grilles d’analyse de ces corpus
- Propositions d’analyses
Compétences acquises
- Maîtriser les différentes méthodes permettant de conduire des recherches
en Médiations des Sciences
- Mettre en œuvre des méthodes pour élaborer des corpus
- Maîtriser des outils d'observation et de communication
- Conduire une analyse d’articles issus de la littérature de recherche
en les situant dans leurs contextes scientifiques.
PLANNING
DES 5 CM et 8 TD DU SEMESTRE 3 - 2018-2019
5
créneaux CM et 8 créneaux TD, de 3h chacun
Salle
ENS Lyon
Mardi - 14h00-17h00 |
Titre
du cours de M2 |
Nom
de l'intervenant |
11
septembre 2018 |
|
B.
URGELLI |
18
septembre 2018 |
Ecrire
pour partager les sciences - 1 |
C.
SCHWEYER |
02
octobre 2018 |
|
B.
URGELLI |
09
octobre 2018 |
Ecrire
à propos de sciences - 2 |
C.
SCHWEYER |
16
octobre 2018 |
Le
jardin des plantes de Montpellier,
un patrimoine culturel à caractère scientifique |
J.-M.
LANGE |
22
octobre 2018 |
Ecrire
pour partager les sciences - 3 |
C.
SCHWEYER |
23
octobre 2018 |
Médiation
scientifique et web-documentaire : le projet Atome Hotel |
M.
GUEDJ |
25
octobre 2018 |
Imaginer
et concevoir un dispositif de médiation |
T.
BRASSAC |
|
VACANCES
UNIVERSITAIRES |
|
|
|
S.
RIOU - C. DE ROUX
B. URGELLI - M. GUEDJ
|
13
novembre
2018
JOURNEE |
|
M.
GUEDJ - B. URGELLI |
20
novembre 2018 |
Médiation
des sciences et discours de l'Open Science |
C.
BOUKACEM |
MODALITES
D'EVALUATION M2 2018-2019
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Réaliser
un mémoire de recherche
Consignes
officielles de méthode pour l'année 2017-2018
Master Recherche (fichier pdf, 2 pages)
Le mémoire
de recherche est un travail commun à tous les étudiants du M2 du master
recherche. C’est l’aboutissement d’une recherche originale effectuée
dans un laboratoire et portant sur des terrains choisis par l'étudiant,
apprenti-chercheur, en accord avec son tuteur scientifique et pédagogique.
En principe, ce travail s’effectue dans un laboratoire impliqué dans
la formation (ECP essentiellement pour l'année 2019-2020).
Mais si le sujet le justifie, il peut se passer dans un autre laboratoire
de recherche. Dans tous les cas, le travail sera suivi par un membre
de l’équipe pédagogique du master.
Format
du mémoire : Le mémoire doit comprendre approximativement
40 à 75 pages pour un total de 120.000 à 225.000 signes (espaces compris),
incluant la liste des références. Le texte doit être
écrit en Times romans 12, interlignes simples, marges 2,5.
Vous pouvez mettre en annexes les documents dont la lecture n'est
pas indispensable à la compréhension du mémoire, mais qui permettent
d'évaluer vos analyses.
Qu'est
ce qu'une thèse ?
Dans l'ouvrage
traduit de l'italien "Comment écrire sa thèse",
Umberto Eco (2018) rappelle que la thèse est un travail
original de recherche apportant la preuve que les candidat est est
un checheur capable de faire progresser la discipline à laquelle
il se consacre. On sera d'ailleurs particulièrement vigilant
à ne pas s'enfermer dans un champ disciplinaire qui parfois
nous empeche de saisir
la complexité d'une question de recherche (Morin, 2000)
: le pari de l'interdisciplinarité est un pari risqué
mais qui permet de saisir les questions de recherche sous un angle
nouveau, ce qui suppose des hybridations de cadres théoriques
(voir par exemple l'approche
par Foucault (1970) des questions de disciplines scientifiques et
d'ordre dans les discours scientifiques). Notre thèse scientifique
peut etre une manière nouvelle de lire et de comprendre un
texte classique, une lumière nouvelle sur la biographie d'un
auteur, ou encore la réévaluation d'études anciennes
dans une nouvelle perspective permettant de tisser de nouveaux liens
et de systématiser des idées dispersées dans
plusieurs textes.
En tout
cas, on veillera à produire quelque chose de nouveau, avec
un esprit critique
(au sens de Kant, à la fin du XVIIIe siècle, c'est à
dire un travail de tri des représentations par la perception,
par la conceptualisation, par la raison (l'idée), pour en fixer
les limites et les usages légitimes). Avant de commencer
une thèse, il est donc nécessaire de dresser un bilan
des études publiées sur un thème donné,
en cherchant à mettre en lien différents points de vue
pour parvenir à une vue d'ensemble intelligible. Il faut donc
se documenter soigneusement et il n'y a rien d'humiliant à
partir de ce qu'a dit un autre auteur : comme les disaient les auteurs
du Moyen-Age, n'oublions pas que nous sommes "des nains sur les
épaules des géants", qui essaient de voir plus
loin que leurs prédécesseurs. N'hésitez pas à
consulter les encyclopédies récentes et passées
pour refaire l'ihistoire d'un concept (exemple des dictionnaires
encyclopédiques généralistes (Universalis,
Le Grand Robert,...) ou spécialisées (en sociologie,
philosophie, communication, éducation et formation, ...) qui
sont disponibles dans beaucoup de bibliothèques municipales,
mais aussi en ligne, sur
les sites de ressources numériques des bibliothèques
universitaires (exemple de la bibliothèque de l'Université
Lyon 2).
-
-
Voir
aussi la méthode proposée par Virginie Albe (2011)
: il s'agit d'une recherche par mots clés dans les
sites des revues majeures dédiées à la recherche
en éducation aux sciences et ayant une large audience internationale.
Dans les recherches préalables
sur la question choisie, la question épineuse est la suivante
: faut il lire les textes originaux identifiés ou passer d'abord
en revue les études critiques, souvent sous forme de notes
de lecture, d'articles ou d'ouvrages (exemple du François Dubet
à propos de Michel Foucault ou encore de Luc Ferry à
propos d'Emmanuel Kant, de Claude Rabant sur Jean-Jacques Rousseau,
sur Jean Bauberot et les sept conceptions de la laicité, sur
Jean-Louis Derouet et les logiques d'action des enseignants, Derouet
qui se réfère d'ailleurs à la sociologie de Luc
Boltanski et Laurent Thevenot à propos des principes de justice
en fonction des cités...). La question est délicate
parce que sans littérature critique préliminaire, certains
auteurs se révèlent illisibles, mais sans la connaissance
du texte, il est difficile d'évaluer la littérature
critique ! Pour Eco, la démarche la plus sensée consiste
à aborder deux ou trois textes critiques généraux,
pour avoir une idée de fond sur lequel se détache l'auteur.
apres qoui, on peut affronter directement l'auteur original en cherchant
à le comprendre le mieux possible. On peut alors faire des
allers retours entre littérature critique et auteur original
pour acquérir des idées nouvelles. Cela dépend
aussi de si vous vous considérez comme un chercheur monochronique
(qui commence et finit une chose à la fois) ou si vous êtes
plutot polychronique (qui mène de front plusieurs
projets en même temps). D'ailleurs, le parcours de la bibliographie
d'un chercheur permet parfois de voir s'il est plutot mono ou polychronique
! Quoiqu'il en soit, attention à ne pas attribuer à
un auteur une idée qu'il signale comme venant de quelqu'un
d'autre : il y a une méthode pour citer les auteurs de
seconde main tout en respectant les règles de rigueur scientifique
(on n'attribue pas à Luc Ferry les idées de Emmanuel
Kant que l'auteur vulgarise par ailleurs à merveille !
Ferry, L. (2006). Kant. Une lecture des trois "Critiques".
Grasset).
Le scientificité
d'une recherche repose d'abord sur le fait qu'elle porte sur un objet
précis défini de telle manière qu'il soit
identifiable aussi par les autres (exemple les
postures éducatives). La recherche doit également
dire des choses qui n'ont pas été dite sur le sujet
ou bien revoir le sujet dans un optique différente à
partir des choses qui ont déja été dites (les
postures éducatives en situations de controverses).
Elle doit également veiller
à être uitle aux autres, tout en infirmant ou en confirmant
des hypothèses et en rendant possible la poursuite éventuelle
de la recherche par d'autres.
Le
plan de travail, l'introduction, les hypothèses de travail
et le titre
Il
s'agit de réaliser au plus tot une table des matières
provisoire. Elle se présentera sous la forme d'un sommaire
dans lequel vous tenterez de dionner un résumé de chacun
des chapitres. Un bon titre est déjà en soi un projet.
Il s'agit de délimiter un aspect particulier dans un champ
thématique général (exemple : les
postures éducatives en situations de controverses
: le cas du réchauffement climatique dans
l'enseignement des sciences en lycée général).
Pour élaborer
une table des matières (plan de travail), vous pouvez prendre
une grande feuille de papier sur laquelle vous écrirez les
titres au crayon à papier, en les effaçant au fur et
à mesure pour leur en substituer d'autres, de façon
à contrôler les remaniements successifs. Vous pouvez
adopter une structure arborescente, ce qui permet d'y ajouter des
ramifications variées, sans perturber l'organisation générale
du travail. De manière générale, la table des
matières devra contenir la postion du problème, l'état
des recherches sur le sujet, votre hypothèse, les données
que vous fournirez, leur analyse, un retour sur l'hypothèse,
et une conclusion discussion qui évoquera les travaux ultérieurs.
Notez qu'une thèse bien rédigée doit avoir des
renvois internes ce qui montre les liens entre les chapitres.
La table
des matières doit être divisée en chapitres,
sections et paragraphes afin de refleter la structure logique
de votre thèse : son centre et la périphérie,
argument prinicpal et ramifications, etc. Signalons que la qualité
de la table des matières permet de ne pas commencer la rédaction
par le début. On commence alors à rédiger la
partie sur laquelle on se sent le plus à l'aise et sur laquelle
on est le mieux documenté. Mais on ne peut le faire que
si on dispose en arrière plan d'une grille d'orientation
!
Il est
important de s'essayer à l'écriture tout de suite, en
rédigeant vos hypothèses de travail par exemple. Mais
tant que vous n'aurez pas rédigé une table des matières
et une introduction, vous ne serez pas sûr qu'il s'agit de votre
thèse (Eco, 2018, p.185). Dans la rédaction de
votre introduction, vous allez promettre beaucoup de choses, alors
que la dernière version de l'introduction sera bien plus prudente.
Elle aidera le lecteur à entrer dans la thèse, en lui
précisant ce qu'il trouvera ensuite. L'introduction permet
aussi d'établir ce que sera le centre de l'étude, le
coeur de votre thèse, et la périphérie de votre
thèse. En fonction des matériaux dont vous disposez,
vous pourrez déjà dessiner le coeur de votre recherche.
Le titre de la thèse, l'introduction première et le
titre précis font partie des premières choses à
faire mais ne sont pas la première chose à faire ! La
recherche bibliographique, l'état de la question les précède.
Contenus
du mémoire
:
Le mémoire
doit contenir essentiellement de travaux de recherche originaux et
ne doit pas être uniquement un document de synthèse relatant
des travaux d’autres chercheurs. Sous une forme ou une autre, doivent
donc être dégagés:
-
la
thèse : l’argument central que vous défendez dans votre
mémoire et lors de votre soutenance. On le retrouvera clairement
et directement dans le résumé et sans effet de suspens
(vous n'écrivez pas un roman policier, attnetion donc à
votre style rédactionnel !). L'écriture scientifique
doit montrer de la clarté et de la concision. La facilité
de compréhension de l'intérêt du travail est
un attendu fort chez le lecteur.
-
une
synthèse sur l’état de la recherche sur le sujet
avant le début de celle-ci. Pour réaliser cette synthèse,
on peut s'inspirer de la méthode choisie par Virginie Albe
(2011, p.120) dans son article portant sur les Finalités
socio-éducatives de la culture scientifique (Revue française
de pédagogie) :
Le
corpus élaboré pour cette note de synthèse
a été constitué de la façon suivante :
dans un premier temps, recherche de revues de littérature existantes
sur le thème de science literacy ou scientific literacy en
langue anglaise puis, dans un second temps, recherche de documents
complémentaires publiés en langues française
et anglaise avec les mots-clés « science literacy »,
« scientific literacy » et « culture scientifique
», dans les revues majeures dédiées à la
recherche en éducation aux sciences et ayant une large audience
internationale : Journal of Research in Science Teaching et Science
Education (éditées aux États-Unis), International
Journal of Science Education et Journal of Curriculum Studies (éditées
en Grande-Bretagne), Revue canadienne de l’enseignement des sciences,
des mathématiques et des technologies (éditée
au Canada). Le corpus ainsi constitué comporte des
documents de nature diverse : revues de littérature,
rapports institutionnels et articles de recherche. Cinq revues de
littérature ont été publiées en langue
anglaise de 1983 à 2009, les plus récentes dans le Handbook
of research on science education, qui fait le point sur l’avancée
des recherches dans ce domaine (la dernière édition
est de 2007, la précédente de 1998), et dans des revues
de recherches en éducation aux sciences publiées en
langue anglaise : le Journal of Research in Science Teaching, Studies
in Science Education et Science Education (éditées aux
États-Unis). Les sept rapports évoqués dans cette
note de synthèse émanent d’associations (American Association
for the Advancement of Science et Nuffield fondation, fondation britannique
qui finance des projets et des recherches en éducation scientifique),
d’organismes internationaux (OCDE), d’instances politiques (Commission
européenne) et d’un ministère de l’Éducation
(Canada). Ils ont été publiés de 1989 à
2008. Les 31 recherches empiriques et théoriques recueillies
ont été publiées de 1958 à 2009.
-
-
les
cadres théoriques qui vous permettent de penser votre question
de recherche ET votre méthode d'enquête
-
les
choix de méthodes, leurs originalités, et leur limites,
-
une
réflexion sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire, les limites
de la méthode, des analyses, des interprétations,
les biais probables du travail réalisé.
D’une manière
générale et dans tout le mémoire, il faut distinguer clairement ce
qui est rappelé pour la clarté de l’exposition, de ce qui est un apport
novateur. Toutes les citations doivent renvoyer à une référence précise
(y compris la page). Les références sont répertoriées
suivant
les normes APA, par ordre alphabétique, à la fin
du mémoire et avant les annexes. Soyez lucide vis-à-vis des
différents types de sources (scientifique, médiatique, institutionnelle…).
De façon générale, toutes les affirmations doivent être prouvées,
comme si "l’avocat de la partie adverse" cherchait la faille
dans votre enquête.

Style
rédactionnel : entre humilité et fierté scientifique
Vous trouverez
ci-dessous deux exemples de style de rédaction scientifique,
modeste et critique vis-à-vis de la recherche conduite par
l'auteur.
Eco (2018)
parle d'humilité scientifique (ce
qui n'est pas une vertu pour les faibles mais au contraire une vertu
des personnes orgueilleuses, p.42). Il s'agit en fait de prendre
en compte toutes les opinions formulées sur notre sujet, notamment
celles formulées par des auteurs ayant une faible renommée
car il n'est pas sur que les meilleures idées nous viennent
des auteurs les plus importants. N'importe qui peut nous enseigner
quelque chose, et il faut lire avec respect chaque auteur, sans pour
autant nous exempter de porter des jugements de valeur ni oublier
que cet auteur voit les choses de façon différente de
nous, et qu'il peut nous être idéologiquement très
étranger. Si on veut faire de la recherche, il ne faut
mépriser aucune source, par principe (Eco, 2018, p.224-227).
Si l'écrivain parle d'humilité à propos de la
phase de lecture de texte et de méthodes de recherche, il rappelle
également que la nécessité d'une fierté
scientifique lors de la rédaction de la thèse
(Eco, 2018, p. 283-285) : une fois que les difficultés de la
thèse ont été exposées, que les opinions
des autres ont été présentées, que toutes
les solutions envisageables ont été étudiées,
il faur se jeter à l'eau ! Au moment où l"on palre,
vous êtes l'expert d'un sujet donné qui parle au nom
de la collectivité. Il faut donc être humble et prudent
avant d'ouvrir la bouche, mais une fois que vous avez commencé
à parler, soyez orgueilleux. Nul ne doit connaitre mieux
que vous ce qui a été dit sur le sujet choisi, et pour
cela, vous devrez avoir travaillé de manière à
vous sentir la conscience au repos. Mais n'oubliez pas que les parties
accessoires de votre thèse deviendront les points de départ
pour de nouvelles recherches, peut etre même des dizaines d'années
plus tard.
Ces textes
montrent l'émergence d'une problématique
progressivement reformulée, en fonction d'un état de
l'art, de l'histoire des idées, de divers modèles explicatifs
ou cadres théoriques parfois concurrents, et des hypothèses
que l'on peut formuler face une énigme à résoudre.
L'ensemble conduit alors à proposer une méthode d'investigation.
Introduction
et problématique [...] On commence
à savoir un certain nombre de choses sur
ce que l’on peut appeler la statique des croyances, c’est-à-dire
la façon dont elles sont hiérarchisées,
rendues approximativement cohérentes et dont elles
se défendent face aux démentis de la réalité.
On en sait beaucoup moins sur la question de la dynamique
des croyances: comment se transforment-elles, comment disparaissent-elles
? On ne sait presque rien, enfin, sur la génération
des croyances, c’est-à-dire sur leur processus d’émergence
sur le marché cognitif. C’est en particulier vrai
pour le phénomène de la rumeur, sur lequel
je concentrerai mon attention [...] :
Pourquoi une rumeur naît-elle, à quoi ressemble
son processus d’émergence, comment acquiert-elle
une certaine stabilité ?
Les spécialistes de cette question
font presque unanimement remarquer que les rumeurs ont une
utilité sociale, qu’elles disent quelque chose de
l’état de nos interrogations et de nos angoisses
partagées, qu’elles sont une sorte de métalangage
collectif. Cette thèse serait sans doute excessive
si elle était généralisée, mais
il est vrai que les rumeurs revêtent sous leur forme
aboutie, si ce n’est toujours une fonction, du moins souvent
une efficience sociale. De là, en convoquant l’ancienne
maxime selon laquelle la fonction crée l’organe,
pourrait-on croire l’énigme de l’émergence
de la rumeur résolue : la naissance d’une rumeur
viendrait de ce qu’elle aurait une utilité sociale,
elle émergerait lorsque le besoin s’en ferait sentir.
Cette constatation, cependant, déplace l’énigme
plutôt qu’elle ne propose de la résoudre. En
effet, sans autre précaution, cette proposition recèle
des difficultés théoriques redoutables. Ainsi,
il s’agit de postuler que la génération d’une
croyance est placée sous l’autorité d’une
causalité téléologique : puisque au
terme de sa constitution la rumeur est censée assumée
une fonction sociale, c’est que quelque chose l’y fait tendre
initialement. C’est la fin qui est ici la cause de l’origine
du processus. Or, si le régime téléologique
de la causalité est utilisé avec bonheur pour
éclairer les actions et décisions d’individus
doués de raison, sa mobilisation dans le cas présent
est un peu incommode. En effet, on doit supposer que les
croyances ont, en elles, dès leur naissance, une
force qui les fait tendre vers ce qu’elles doivent devenir
si leur destin est d’assumer une fonction sociale.
C’est un problème dont la nature intellectuelle n’est
pas sans en rappeler un autre qui occupa un temps la biologie.
En effet, de même que les rumeurs sont « adaptées
» à leur environnement social, la vie, dans
sa formidable diversité, est adaptée à
son environnement (fonction de prédation, de protection,
de reproduction, d’alimentation, etc.). Comment en rendre
compte ?
L’histoire des idées a retenu deux
figures emblématiques de ce débat en biologie
: Darwin et Lamarck. Le second concevait que la nature était
animée par un mystérieux « principe
vital » qui faisait, par exemple, s’allonger, d’une
génération à l’autre, le cou des girafes
pour qu’il puisse servir une fonction biologique fondamentale
: l’alimentation. On sait que Darwin proposa à l’énigme
de l’adaptation des morphologies du vivant à l’environnement
une solution beaucoup plus satisfaisante parce qu’elle ne
se fondait sur aucune hypothèse ad hoc. Pour lui,
les modifications biologiques survenaient aveuglément,
sans aucune autre intention que celle du hasard, la cruelle
sélection ne retenant que les formes aptes à
survivre, par conséquent, l’observateur pouvait avoir
l’illusion, comme Lamarck, que la formidable adaptation
du vivant était la conséquence d’une mystérieuse
force téléologique. Cette illusion ne tenait
que pour autant qu’on était incapable de reconstruire
le processus d’émergence et de modification de la
vie.
C’est intellectuellement au point où nous
en sommes avec la question de la rumeur.
Deux hypothèses virtuelles se proposent pour
solutionner l’énigme de l’efficacité
sociale de la rumeur. La première correspond, dans
son esprit, à celle du lamarckisme en biologie. Elle
considère que les objets sémantiques tendent
vers une fonction sociale qui assure leur genèse,
leur survie, donc leur diffusion, rôle que Jean-Baptiste
de Monet, chevalier de Lamarck, attribuait à une
mystérieuse force vitale, contenue dans toute vie,
qui orientait l’évolution biologique. La deuxième,
au contraire, est une position « darwinienne ».
Elle affirme que c’est parce qu’un processus de sélection
a déjà eu lieu au moment où l’observateur
enregistre la forme émergeante d’une idée,
et que les moins « adaptés » ont été
éliminés, que les objets dominants peuvent
donner l’illusion qu’ils tendaient, dès leur origine,
vers une fonction sociale. En d’autres termes, plusieurs
croyances peuvent émerger concernant le même
objet, ces croyances n’apparaissent pas totalement au hasard
puisque l’imagination humaine est limitée et partiellement
structurée, mais du moins ne sont-elles pas orientées
a priori vers une fonction sociale. Ensuite, elles sont
comme des produits qui se proposent sur un marché
: livrées à la concurrence. La sélection
fait alors son office, certains disparaissent, d’autres
« survivent ». À ce stade, les énoncés
ne sont pas toujours arrivés à maturité
et plusieurs processus sont possibles qui peuvent les transformer
[...] La confirmation : la croyance apparaît initialement
sous une forme performante, elle ne subit aucune transformation
notable ; L’hybridation : deux produits concurrentiels fusionnent
et produisent une nouvelle croyance ; L’élimination
: Un produit apparaît, puis disparaît simplement
parce qu’il cesse d’être cru ou parce que les conditions
de sa diffusion ne sont pas réunies ; La mutation
: un produit se transforme, par adjonction ou amputation
d’un ou de plusieurs éléments.
Les expérimentations
Pour mieux faire comprendre comment peut se produire le
processus de sélection sur le marché cognitif,
j’ai mené trois expérimentations qui tentent
de décrire le genre de tâtonnements cognitifs
qui précèdent l’émergence de certaines
rumeurs. [...]
|
- In Chateauraynaud,
F. (2007). La contrainte argumentative. Les formes de
l’argumentation entre cadres délibératifs
et puissances d’expression politiques. Revue européenne
des sciences sociales 136, 129-131.
- Les
thèmes du débat et de la délibération,
comme ceux de la controverse et de la critique sont aujourd’hui
au centre de nombreux travaux. Cet intérêt
pour les formes concrètes d’exercice de la démocratie
est lié à la prolifération des arènes,
fondées sur des procédures délibératives
plus ou moins routinisées, qui donnent lieu à
de multiples débats sur les débats, d’autant
plus animés que cette prolifération se double
d’un recours intensif aux technologies de l’information
et de la communication. La démocratie électronique
fait partie des mots d’ordre qui ont émergé
ces dernières années sans que l’on puisse
encore apprécier réellement l’impact des
usages de l’internet sur la manière d’organiser
les débats. Dans ce texte, je propose d’attaquer
la double question de l’apport politique et cognitif des
formes contemporaines de débat en essayant de surmonter
la tension récurrente entre deux sociologies.
D’un côté une sociologie cynique, expression
qui n’a ici aucune visée péjorative et qui
désigne la réduction des débats comme
l’instanciation de rapports de force entre des acteurs
dotés de stratégies plus ou moins explicites
; de l’autre, une sociologie morale qui fait de la discussion,
de la justification et de l’accord les médiations
décisives à partir desquelles s’établissent
l’intérêt et la valeur de toute délibération
publique. On objectera volontiers qu’une troisième
voie existe déjà sous la forme d’une sociologie
des acteurs réseaux, pour laquelle les
débats tendent de plus en plus à s’organiser
comme autant de « forums hybrides ». Si l’ouverture
des controverses et des forums à des acteurs hétérogènes
introduit bien des figures nouvelles dans l’espace des
prises de parole publiques, le paradigme du « réseau
» sur lequel elle repose n’aide pas à clarifier
les processus en oeuvre et fait courir le risque de confusions
multiples. De quelles logiques de réseau parle-t-on?
Le paradigme du « réseau » permet d’associer
à peu de frais des dispositifs et des processus
qui n’ont pas les mêmes contraintes et les mêmes
enjeux: tout ne se connecte pas à tout ; il y a
des temporalités différentes ; et les controverses
apparaissent comme des opérateurs de mise à
l’épreuve des connexions, à la croisée
de rapports de force et de rapports de légitimités.
D’autre part, ledit «monde en réseau »
a vu se reconstituer, avec une intensification spectaculaire
après les manifestations anti-OMC de Seattle à
la fin de l’année 1999, une opposition, conçue
souvent de façon manichéenne, entre «
néolibéraux » et « altermondialistes
». Quels rôles jouent les débats et
les controverses dans cette configuration critique? Ne
sont-ils que des instruments de mesure des forces et des
points de légitimité, ou jouissent-ils d’une
relative autonomie? Vu depuis les grandes causes ou les
grands enjeux, chaque discussion ou délibération
paraît locale. Inversement, lorsqu’on se place à
l’intérieur des procédures délibératives,
dont la normativité n’a cessé de s’affirmer,
on traite spontanément les grands acteurs (gouvernements,
partis politiques, syndicats, industriels, associations
et coordinations…) sous l’angle de leurs stratégies
d’instrumentalisation des débats.
- Pour
clarifier quelque peu les enjeux et proposer un cadre
d’analyse ouvert à la pluralité des formes
d’expression du désaccord, une autre voie est possible:
celle d’un sociologie pragmatique des transformations,
permettant de cerner ce qu’ajoute, retire, modifie ou
consolide le recours au débat public dans des processus
sociaux appréhendés sur la longue durée.
En effet, comme la figure qui prend forme sur un fond,
tout débat gagne à être replacé
dans des séries d’épreuves ou de confrontations
plus larges. Lorsqu’un débat est saisi pour lui-même,
on court le risque de produire des catégories de
description et d’analyse trop abstraites. En saisissant
les formes « débat public », «
controverse», ou « forum social» par
référence à des séries d’épreuves
qui les précèdent, les prolongent, les débordent
ou les dépassent, on peut regarder les processus
par lesquels un débat ou une controverse est rendu
nécessaire, précisément en l’absence
de procédure obligatoire ; on peut ensuite interroger
l’impact ou les conséquences du débat sur
des milieux, des dispositifs, des représentations,
au-delà des aspects purement formels relatifs à
la procédure de délibération elle-même;
dans le même mouvement, on peut regarder ce qui
n’entre pas dans le débat et donne lieu à
des traitements alternatifs ou parallèles ; enfin,
il est possible d’identifier ce qui fait précédent
et ce qui continue à peser sur les actions et les
jugements dans la longue durée. [...]
|
Le
titre : Le titre est un élément informatif
important (une ligne de préference, pas plus de 15 mots, sans
parenthèses, guillemets et point final) ; son choix est soumis
à des contradictoires : être informatif, précis
(par rapport à ce qui a réellement été
réalisé), concis et explicite.
Le
résumé, en français (et, si possible, en anglais)
: Le résumé de 350 mots environ
sera placé en quatrième de couverture du mémoire,
mais aussi au début du mémoire, en regard du sommaire,
afin de pouvoir saisir apidement la cohérence de l'ensemble
du travail. Il sera suivi d’une liste de descripteurs ou mots-clés
qui situent le contenu, appartenant au thésaurus
européen des systèmes éducatifs, le tout
occupant au plus une page. Pour le rédiger, essayez de vous
mettre à la place d’un lecteur averti mais ignorant tout de
vos travaux et qui désirerait en avoir une idée précise
afin de savoir s’il se lance dans une lecture plus approfondie. Il
faut donc définir l'objet et préciser les objectifs
de l'article, la méthode utilisée, les résultats
obtenus ou les conclusions dégagées. Donner donc deux
ou trois idées clés sur l'apport de
votre enquête, après avoir présenté la
problématique et la méthode, et en terminant
sur les limites et les perspectives à donner
à votre travail.
Bibliographie
: La présentation au normes APA est recommandée :
-
Pour
un article, c’est le nom de la revue qui est en italique, alors
que pour un livre c’est son titre.
-
La
date est indiquée après le nom de l’auteur. Elle correspond
à la date de la première parution du texte.
-
Une
date peut apparaitre à la fin du référencement,
et correspond alors à la date de l’édition consultée,
si elle est différente de la première parution.
-
Quand
un même auteur est cité pour plusieurs écrits
dans la même année, on les classe avec des lettres
dans le texte du mémoire et dans la bibliographie (ex.: Wolfs
1980a, Wolfs 1980b, etc.).
- Dans le corps du texte
du mémoire, les références se font sous la forme
: "dans des travaux récents (Mathusalem, 2015) ..."
ou bien "Nochau (1985b) montre que".
- Pour les références
prises sur internet (éviter toute inflation en la matière),
donner l’adresse exacte du site et la date de consultation.
MODALITES
D'EVALUATION
Consignes
officielles pour l'année 2017-2018, Master Recherche
(fichier pdf, 2 pages)
La
soutenance : la constitution du jury est sous la responsabilité
du directeur de mémoire mais elle peut être co-construite avec
l'étudiant en fonction de critères de compétences
scientifiques sur le sujet traité. C’est également lui qui
doit fixer la date de soutenance, en général aux
alentours du 25 juin. La durée de l’exposé de soutenance
est fixée à 20 minutes, à laquelle s'ajoutent les questions du jury
(20 à 30 minutes en général). Ces questions sont celles des
deux membres du jury. D'autres questions sont liées
aux commentaires critiques remis par le rapporteur
du mémoire, lorsque un rapporteur est désigné.
Consignes
et attendus : l'épreuve orale doit montrer au jury
que l'étudiant a pris du recul et de la hauteur par rapport
à son écrit. Il doit donc faire un effort de synthèse
didactique de son travail, en insistant sur l'essentiel des résultats,
en lien avec la problématique et la question de recherche,
les limites de la méthode et les perspectives. On attend donc
de la réflexivité et l'oral doit donner une autre vision
de l'écrit, plus mure et plus réfléchie, ce qui
est normal dans ce type d'exercice. On évitera donc de relire
son mémoire devant le jury, on s'appuiera sur un support de
communication sobre, synthétique et lisible. L'étudiant
connait parfaitement son sujet, mieux que les membres du jury. Il
n'a donc pas besoin de lire ses notes, en plus de son diaporama. Il
veillera enfin à ce que chaque diapositive ne mobilise pas
trop de caractères écrits, ce qui nuit à l'attention
du jury et des publics présents, et risque de sacrifier de
precieuses minutes....
Pour la première session, le mémoire doit être soutenu
avant le jury de la fin juin. Le mémoire doit être
remis au jury au minimum 10 jours avant
la date de soutenance. Ces dates sont impératives
pour les étudiants qui souhaitent solliciter une allocation doctorale
de recherche.
Pour la seconde session, la date de soutenance orale
est fixée durant les 3 premières semaines de septembre,
le mémoire doit être remis au jury au minimum 10 jours avant la date
de soutenance.
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BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES,
ARTICLES et FORMATIONS SUR
LES METHODES DE RECHERCHE ET L'ECRITURE SCIENTIFIQUE
merci
à Guillaume
LAIGLE pour sa précieuse contribution
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